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 ~Le Conteur~

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Le Conteur
L'Enfant Papillon

Le Conteur


Messages : 110
Date d'inscription : 15/06/2011
Age : 28
Où es-tu ? : Dans ma chambre... Jolie chambre....

Petites pensées et rêveries distraites
Ceux qui ont croisé ta route:
Ce que tu as sur toi:
Ton rêve préféré:

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MessageSujet: ~Le Conteur~   ~Le Conteur~ EmptyMer 5 Oct - 11:46

  • Once Upon A Time...



~> Ton vrai nom de famille & prénom : Ça fait bien longtemps qu'il l'a oublié, et s'en souvenir ne l'intéresse pas le moins du monde...

~> Ton nom/surnom à Dreamland : Le Conteur.

~> Fille ou garçon (ou indéterminé) ? Personne ne le sait. Et il ne vous le dira pas. Ni fille, ni garçon, il est un mystère à lui tout seul...

~> Ton âge : Inconnu. Il vit dans son monde depuis des temps indéfinissables.

~> Lieu de naissance : Il ne s'en souvient pas. Et son visage quelconque, bien qu'attendrissant, ne permet pas de lui donner une nationalité.

~> Le groupe auquel tu appartiens à Dreamland : Poupées Rêveuses. Il en est même le dirigeant.

~> Ton futur rang : L'Enfant Papillon.
~Le Conteur~ 484181Envavamdr


  • FAIS-NOUS VOIR TA FIGURE :



~> Ton apparence physique : Comme elle est adorable, cette petite aux cheveux d'automne et aux grands yeux de ciel d'hiver... S'il y avait encore quelques adultes raisonnables dans son entourage, ils vanteraient certainement la beauté de cet être sans âge. Contrairement à sa némésis, La Reine Aliel, sa petite taille et sa fragilité bien palpable font de lui une personne avenante en apparence, crainte de bien peu de monde, si ce n'est de ceux qui ont déjà eu la malchance de se retrouver face à sa douce expression déformée par la colère. Un visage poupon, habituellement inexpressif, rarement animé, pourtant convoité par ceux ayant assez grandis pour apprécier ce type de plaisirs esthétiques. Ces ignobles activités d'adultes ne l’intéressent guère. Mais il prend cependant grand soin de son apparence, se composant chaque jour une aura avenante pour ne pas effrayer ses potentiels petits invités. Sa chevelure rousse encadrant le portrait que constitue sa figure de poupée de porcelaine n'est que très rarement coiffée comme il se doit. Car il ne faut pas oublier qu'il est avant tout un enfant, et ce depuis bien des années. Preuve flagrante de ce "manque de soin" : leur longueur. Les premières boucles, celles qui lui chatouillent les joues, finissent sur ses maigres épaules. Quelqu'un d'observateur remarquera certainement cette habitude qu'il a de maltraiter ses pauvres bouclettes, les tiraillant dès qu'une chose, pourtant sans importance, le contrarie. Le reste de sa chevelure descend en de grandes mèches jusqu'à ses chevilles, terminant en de grandes anglaises. Sous les mèches qui tombent sur son front se cachent l'infini vide de ses prunelles de glace. Pourtant surmontés de longs et séduisants cils roux, ses grands yeux offrent une fenêtre sur un néant d'émotions qui lui confère ce je-ne-sais quoi de malsain et d'inquiétant. Plus bas se trouve un charmant petit nez légèrement retroussé, curieux et fouineur, rien de bien extraordinaire en soit. Encore plus bas se trouvent ces deux perles rosâtres, attirantes mais pourtant éternellement interdites, ne s'ouvrant que pour de rares paroles, dissimulant un trésor que nul n'a pu découvrir jusqu'à ce jour.
Soutenant cet harmonieux mélange, un cou fin reposant sur des épaules frêles. Le trouble déjà provoqué par son visage s'accentue d'autant plus que son maigre torse ne permet absolument pas d'identifier son sexe. Torse d'enfant ou poitrine inexistante? La question se pose souvent mais personne n'ose aller lui demander de peur de le vexer. Son ventre est encore resté au stade de l'enfance, légèrement rebondi. Toute sa bien piètre taille tient uniquement en ses jambes, fines et tremblantes. A bien regarder, Le Conteur semble avoir mal grandi. Ou bien s'être arrêté entre deux stades de sa croissance. Petit, maigrelet, mais pourtant constitué de courbes avantageuses, malheureusement creuses, il est semblable à un petit rat décharné, quelque peu sournois, pourtant rassurant. Le Conteur est un papillon lumineux, scellant le destin de tous sur son passage. Capable de se projeter hors de son corps, ce dernier restant alors bien en sécurité dans sa chambre, inanimé, il utilise sa forme astrale afin de s'aventurer dehors, ne craignant alors pas d'être blessé, ou pire. Cette forme fantomatique flottante, voilée de papillons blancs lui est bien souvent d'une grande aide.

~> Ta tenue vestimentaire favorite : Une parfaite petite demoiselle de bonne famille. Toujours quasiment impeccable, Le Conteur revêt de jolies robe aux couleurs pâles, ou bien inversement, rouge sombre ou bien brunes. Garnies de dentelles, elles ne lui arrivent jamais plus haut que le genoux et lui confèrent même une certaine élégance enfantine. Montrer son corps ne l'intéresse guère, le révulse même. Cette indécence n'est bonne que pour les grandes personnes! Autant dire que sa penderie est bien fournie, et même si il sort rarement, du moins pas avec son véritable corps, il prend grand soin de s'habiller comme il faut afin de donner aux autres enfants l'image d'une "maman de substitution". Il décore sa chevelure de rubans de dentelle, de roses et de jolies coiffes en tous genre. Jamais il ne montrera ses jambes nues, pas en public du moins. Couvertes de bas épais s'accordant à sa tenue, ses jambes se terminent souvent par des chaussures bien entretenues, le surélevant légèrement. Lorsqu'il sort de son corps, il n'est habillé que d'une simple robe déchirée, aussi fantomatique que lui-même.



  • QUEL CARACTÈRE !



~> Caractère de ton personnage : A première vue, il semble être une personne charmante, un exemple à suivre. Agréable et avenant, il prend soin de tous sans jamais s'occuper de son propre bien-être. Mais s'arrêter là serait une bien belle erreur... Car la personnalité du Conteur est double, tout comme son apparence en elle-même. La première, celle qu'il arbore en permanence en public pour ne pas effrayer ses invités, est une image même de gentillesse et de douceur. Si vous êtes un nouvel arrivant dans sa demeure, il vous accueillera à bras ouverts, vous présentant son monde pour vous pousser à ne plus jamais avoir envie de retourner en arrière... Il connaît les goûts de chaque enfant et s'en sert afin de les garder pour toujours auprès de lui. Il est même probable qu'il connaisse par cœur les noms de tous les résidents de La Maison de Poupées. Après tout rien n'a de de secret pour le créateur de Dreamland... Il surveille "ses enfants", comme il les appelle, telle une maman de substitution, souriant légèrement, ne participant jamais. D'un tempérament particulièrement calme, il a appris à regarder autour de lui et à observer consciencieusement avant d'agir, ce qui expliquerait sans-doute l'absence total de bataille entre la Reine Aliel et lui. De toute façon, il ne possède pas d'armée et ne compte pas sacrifier "ses enfants". Il n'est pas comme elle. Il ne les exploite pas. Il désire juste qu'ils restent près de lui pour toujours. Et si pour cela il doit aller jusqu'à les priver de liberté, il le fera... Il l'a déjà fait fait, d'ailleurs.
La seconde phase de son caractère n'est autre que la mauvaise. La vraie. Celle qu'il tente de cacher jour et nuit, allant parfois jusqu'à s'enfermer dans les sous-sols de la maison pour la laisser exploser. Il est sombre, mauvais, amer, violent. Pour peu que vous le contrariez, son visage poupon se déforme de colère et il hurle, toute sa haine émane de lui, fléau emprisonné dans les sous-sols. Colère invisible pour tous, même pour son doux Narcisse. Mais pas pour Lui... Il est la cause de toute cette haine. Il le connait sous son vrai jour. Est-ce qu'Il a peur pour autant? Le Conteur l'ignore. Mais Il n'hésite pas à devenir insolent. Mais pourtant... Lorsque cet œil brulant de haine se pose sur lui, ce cœur qu'il pensait alors jusqu'ici inexistant dans sa poitrine devient douloureux. Et il sombre encore plus dans sa colère destructrice. Un jour, sa haine détruira Dreamland, il en a conscience, mais ne peut pas lutter contre elle. Tant qu'il sera là, il lui sera impossible de se contrôler. Mais peu importe. Il est toujours là. Et il vivra encore tant que le monde des rêves ne sera pas éteint. Un doux sourire aux lèvres, prévenant, amical, mais au fond méprisable. Tous ces enfants ne lui importent que peu. Si au début sont but était de les protéger de la réalité, son objectif a bien évolué. Il a besoin d'eux pour atteindre le cœur. Pour rendre son monde réel. Pour effacer tous ces horribles adultes. Le sort de ces gamins ne lui importe presque plus maintenant, qu'ils fassent ce qu'ils désirent après-tout. Il a juste besoin de leurs noms. Il ne chérit que ceux qui viennent le trouver dans sa demeure, et pas les autres. Ils ne le méritent pas, eux.
Aspect encore plus sombre, Le Conteur est cruel. Quiconque ayant le malheur de le contrarier d'une manière ou d'une autre prend le risque de subir ses foudres. Et peut-être même d'agoniser dans d'atroces souffrances... Il n'y a rien de plus délicieusement cruel qu'un enfant. Et il est l'image même de l'enfance éternelle, ce à son plus grand plaisir. Même si il ne se montrera jamais plus expressif qu'il ne l'est actuellement, il éprouvera une satisfaction sans borne à faire souffrir tous ceux qui lui déplaisent. Mais sa méchanceté semble pourtant atteindre ses limites, et surtout ces derniers temps. Quand il voit cette haine dans Son regard... Il ne comprend pas. Il ne comprend pas comment ils en sont arrivé là. Il aimerait que tout soit comme avant... Mais c'est impossible. A chaque fois qu'il descend aux sous-sols, le voir seulement quelques secondes font monter en lui une rage indicible. Au diable tous les autres! Il le veut! Il le veut! Il le veut!! Et il l'aura. Il en a fait le serment et usera de tous les moyens possibles et imaginables pour répondre à ce caprice.

~> Ses goûts : Voilà une question intéressante, puisque, par précaution, il ne vous dira jamais ce qu'il en retourne... Le fréquenter régulièrement est encore le meilleur moyen de se faire une idée sur le sujet. Il ne faut pas oublier que Le Conteur, aussi "sage" soit-il, est avant tout un enfant qui refuse de grandir. Et bien qu'il ne soit pas particulièrement turbulent, il aime les choses que les enfants ont l'habitude d’apprécier. Les jouets de la maison semblent cependant ne trouver que rarement grâce à ses yeux. Il préfère inventer ses propres jeux et rêvasser plutôt que de se mêler aux autres enfants dont il remplace plus ou moins la maman, sans pour autant devenir une grande personne. Il préfère un livre d'image à un jeu plus concret. De toute façon la supervision de la maison et de toutes les affaires de Dreamland lui demandent déjà bien du temps... Il aime bien entendu les sucreries, mais n'en abuse pas. Contrairement à bien des enfants qu'il est obligé de pousser à se laver pour ne pas incommoder les autres, il aime beaucoup de prélasser dans son bain pendant des heures, écoutant les nouvelles données par l'Araignée, ou bien tout simplement lavant les cheveux de son Narcisse.
Comme il aime son Narcisse. Si il est la "maman" de la maison, Narcisse endosse le rôle du "papa". Le Conteur le chérit plus que de raison. Il est le seul enfant de la maison à être autorisé à entrer dans sa chambre. L'Enfant Papillon semble avoir une grande confiance en lui, le cajoler fait partie de ses activités favorites. Il lui est d'ailleurs pratiquement impossible de trouver le sommeil sans lui. Il couvre sa jolie rose d'attentions diverses afin de l'empêcher de partir. Il le veut avec lui pour toujours. Il ne veut pas qu'il parte, pas comme l'autre, pas comme Lui...

Lui....

Il le déteste. Il a l'impression de l'aimer mais le simple fait de voir son visage quelques secondes lui donne envie de le tuer. Il est là, immobile, dégoûtant et affamé comme un horrible rat d'égout. Le Conteur a envie de le frapper, de lui casser les os un à un jusqu'à ce qu'il le supplie de rester, de le réduire à l'état de chien obéissant soumis à sa colère. Mais il ne peut pas. Aussi impassible soit-il face à Lui, ce regard mauvais le tétanise et l'empêche de déchaîner ses foudres. Et pourtant Dieu comme il a de la haine à exorciser. Il le déteste, il en est sûr, presque sûr. Mais il se déteste tout autant si ce n'est encore d'avantage. Les adultes le répugnent, la simple évocation de ce mot le fait frémir de répulsion. Mais s'il ne veut pas de lui en tant qu'enfant, il l'aimerait peut-être enfin en adulte. Il aurait bien plus de choses à lui donner qu'en restant éternellement adolescent. Mais il ne peut se résoudre à céder à cette tentation qui serait pourtant le plus simple échappatoire à cette torture quotidienne. Et au final, il s'en moque. Il préfère le haïr de toute son âme. C'est beaucoup plus facile. Il n'a pas de coeur, du moins... Il est inaccessible. Et quitte à souffrir, il vaut mieux l'enfermer à jamais.
Mais pourtant il est toujours là, ce vil regard haineux qui s'abat sur lui comme un poignard en plein cœur. Un jour Le Conteur le fera disparaître définitivement. Un jour il servira de repas à son Araignée... Mais pour l'heure, il n'a pas ce courage, et contemple jour après jour cette colère qui le détruit un peu plus...

Il le déteste.

~> Son ou ses buts : Le désir le plus ardent du Conteur est, officiellement, de trouver le coeur de Dreamland. Pourquoi? Car le coeur permet d'exaucer un vœu. Et ce qu'il veut, c'est débarrasser Dreamland... Non.... Même le monde entier de tous ces horribles adultes. Au fur et à mesure, ce désir est devenu de plus en plus fort, au point de vouloir émettre le souhait de faire disparaitre entièrement la réalité au profit de son monde des rêves.
Il semblerait cependant qu'un autre souhait, d'un ordre plus sentimental, pollue son coeur inexistant... Mais il vaut mieux ne pas lui demander au risque de servir de repas à son Araignée...



  • RACONTE-NOUS TON HISTOIRE :



Ses longs cils roux battirent doucement tandis qu'une plainte s'échappait de ses lèvres vermeilles. Ignorant les cheveux roux qui tombaient sournoisement sur son visage, il se redressa alors, frottant de ses manches ses paupières encore alourdies de sommeil. Son regard de glace se posa alors sur les mèches blond platine qui chatouillaient sa cuisse. Comme il aimait son tendre Narcisse... Il ne sourit pas lorsqu'il le regarda dormir, souffle lent et moue boudeuse, mais n'en pensa pas moins. Il était si adorable... Il pouvait le laisser dormir encore quelques temps. Il s'extirpa doucement hors des draps, lentement pour ne pas réveiller son protégé endormi. Un pied nu se posa sur le sol de la chambre. Il glissa un regard vers la toile d'araignée qui reposait au coin du plafond de sa chambre et intima à son occupante de descendre le rejoindre. Il avait beaucoup à faire aujourd'hui, et pas de temps à perdre.

Qui est-il ? D'où vient-il ? D'où lui viennent ses pouvoirs ? Tant de questions et personne pour y répondre. D'après certaines rumeurs, il viendrait lui aussi de la réalité. Sans-doute aura-t-il été un enfant comme les autres jusqu'à ce qu'un évènement quelconque lui fasse prendre conscience de sa haine sans borne des adultes. Il ne semble plus vraiment se souvenir de cet épisode de son existence. Ni même de son passé avant Dreamland. Du moins.... Est-ce la vérité ? C'est ce qu'il laisse croire en tout cas. Cependant, quiconque ne lui vouant pas une obéissance aveugle et ne faisant pas preuve de la même naïveté que les enfants qu'il a sous ses ordres vous le dira : Le Conteur est un menteur.

A petits pas, il se dirigea vers la salle de bain adjacente à sa chambre, fermant la porte, prenant bien soin de ne pas la fermer trop fort. L'Araignée rouge se faufila par entrebâillement de la porte, ses huit pattes s'activant de part et d'autre de son corps. Son maître se pencha sur la baignoire ornée de riches dorures pour faire tourner le robinet afin de remplir son bain. Il déboutonna un à un les boutons de sa chemise de nuit bordée de dentelle, dévoilant un corps frêle et maigrelet. Il baissa ensuite son short bouffant, puis son sous-vêtement, cachant son torse de ses mains, un regard faussement pudique en direction de sa moitié insecte. Qu'elle regarde si elle le désirait, après tout elle lui était entièrement dévouée et ne risquait pas de raconter de droite et de gauche ce que ses yeux, si nombreux soit-ils, avaient bien pu voir. Lorsque l'eau fut assez haute au goût du rouquin, il leva une jambe et la glissa dans le bain, hoquetant à la température de l'eau. Son corps s'y immergea alors totalement, le faisant frissonner. D'un petit hochement de tête, il intima à sa compagne de le rejoindre, en prenant bien entendu garde à ne pas glisser dans l'eau, mais cela allait de soit, elle n'était pas idiote.

Le Conteur est le créateur de Dreamland. Si les adultes ont réussi à infester son monde, dans La Maison de Poupées, seuls les enfants sont les rois. Après avoir perdu sa première protégée, Alice, devenue aujourd'hui sa pire ennemie la Reine Aliel, il a compris la leçon et a décuplé ses pouvoirs afin d'empêcher les enfants de sa demeure de grandir. Pour mener à bien ses tâches à travers Dreamland, il est aidé par une petite araignée. Un nom ? Personne ne le connait. Mais elle vit auprès de lui depuis bien longtemps et apporte bonnes et mauvaises nouvelles à travers le monde des rêves. Le Conteur sait s'entourer de personnes qui lui plaisent. Narcisse en est la preuve par excellence. Il était beau, il était calme, il lui a plu, il l'a eu. Il est rare qu'il n'obtienne pas ceux qu'il désire. Être le favori du créateur, ça n'a pas de prix. Il crée quelques petits miracles pour le plaisir de son Narcisse, parfois. Quand il n'est pas trop épuisé par toute la force qu'il doit déployer chaque jour pour maintenir le bon ordre à Dreamland...

Écoutant les nouvelles que lui apportait l'Araignée d'une oreille distraite, il regarda ses pieds s'agiter sous l'eau transparente. Ses pensées étaient ailleurs. Lissant ses mèches rouquines entre ses doigts graciles, il fixait un point invisible sur le mur d'en face tandis que l'Araignée s'égosillait dans le vide de sa voix grinçante. Puis soudainement, il se redressa, faisant piailler l'insecte qui avait manqué de finir noyé. Il sortit de la baignoire d'une traite. Attrapant une serviette à la volée, le regard vide, il se frotta frénétiquement, son corps rougissant sous les frictions. Son esprit le brûlait et l'araignée le comprit bien vite, et fila avant d'être écrasée sans préavis. Enroulé dans son drap de bain, il empoigna la robe qu'il avait amenée dans la salle de bain ainsi que ses dessous qu'il enfila sans demander son reste. Il glissa ses bas crème le long de ses jambes longilignes et se débattit finalement dans la robe avant de réussir à y passer sa tête, lissant le tissu du bout des doigts.

Si Le Conteur est loin d'être un ange, il en a cependant le visage. S'il est beau à l'extérieur, l'intérieur est noir de duplicité. Contrairement aux apparences, il est une personne particulièrement torturée. Ses ennemis, et ils sont nombreux, disent souvent de lui qu'il n'a pas de coeur. C'est peut-être vrai. Seuls ceux ayant eu l'occasion de l'approcher d'assez près peuvent le confirmer. Mais ne vous y méprenez pas. S'il est tout ce qu'il y a de plus mauvais, il n'en est pas moins charmant avec ceux qui ne lui déplaisent pas, et surtout avec les enfants qu'il recueille, bien qu'ils ne soient devenus pour lui qu'un moyen d'atteindre le coeur. A la base, son but était d'attirer les enfants et adolescents malheureux dans son monde à l'aide d'illusions générées par les papillons qu'il leur envoyait. Il leur permettait ainsi de fuir la dure réalité pour toujours et surtout de s'échapper de l'emprise des adultes. Mais les aléas de la vie et les déceptions ont assombri son coeur à tel point que son intérêt personnel est passé avant tout...

Agenouillé sur un petit tabouret, devant sa coiffeuse, Le Conteur peignait sa chevelure sans fin, peinant à atteindre le bout de ses interminables boucles. Mais il ignora la difficulté. Il devait se faire beau. Il s'approcha de son reflet, remplaça ses mèches avant de se lever. Il ouvrit doucement la porte, constatant que son Narcisse dormait encore, se glissa difficilement sous le lit, tentant de ne pas désordonner ses jupons soigneusement mis en place. Il glissa une main sur son cou pour attraper une petite clé accrochée à une chainette. Il la fit passer au dessus de sa tête et tendit une main, cherchant du bout des doigts dans le fond. Il finit par atteindre une petite trappe et se glissa comme il le put. Il l'ouvrit et la souleva de moitié, se glissa en rampant à l'intérieur. Il observa prudemment sous lui, plissant les yeux dans la pénombre, avant de poser un pied au sol, sur une marche d'escalier. Il referma alors la trappe derrière lui avant d'entamer sa descente. Il ne tremblait pas le moins du monde. Cet endroit était certainement bien plus sa maison que tout l'univers merveilleux infesté par ces parasites d'adultes qu'il y avait au-dessus. Et il n'avait pas besoin d'avoir peur de sa propre colère...
Son regard se posa alors sur la petite forme recroquevillée au sol au fond de cet enfer de fils et de métal. Il se fraya un chemin entre les toiles tissées et s'agenouilla près de l'autre enfant. Endormi dans la poussière, les chaînes autour de ses membres avaient cessées de s'agiter comme à leur habitude lorsque le prisonnier hurlait à s'en arracher les poumons. Le Conteur fut l'espace d'un instant pris de dégoût et fronça le nez à la vue des cheveux crasseux du jeune homme, de son corps noir de saleté. L'image d'un chien errant lui traversa alors l'esprit mais il n'y prêta pas attention, se composa une expression neutre pour ne pas l'effrayer à son réveil. Il glissa une main sur sa joue sale et se pencha sur son oreille, murmurant une fois de plus cette demande qu'il ne cessait de formuler à chaque fois qu'il venait ici :


"Est-ce que tu as enfin réfléchi, Ina...?"








  • QUI SE CACHE DERRIERE CE MASQUE ?



~> Quel est ton nom/pseudo ? Voodoo Child. Mais appelez moi Voodoo.... En fait non, ne m'appelez pas.

~> Ton âge ? Ca me regarde.

~> Comment as-tu découvert La Mélodie des Rêves ? C'est écrit sur le panneau d'affichage.

~> Un petit commentaire ? Non.

~> Code du règlement : [Code validé par....... Moi?]




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