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 Nannerl || La violoniste des rêves

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Nannerl
La Violoniste des Rêves
Nannerl


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MessageSujet: Nannerl || La violoniste des rêves   Nannerl || La violoniste des rêves EmptyJeu 29 Sep - 21:47

  • FICHE DE Nannerl



~> Ton vrai nom de famille & prénom : Cécile ALLENS
~> Ton nom/surnom à Dreamland : La violoniste quand on parle derrière son dos, Nannerl quand on lui parle vraiment
~> Fille ou garçon (ou indéterminé) ? ƒille
~> Ton âge : 16 ans
~> Lieu de naissance : France, dans la réalité

~> Le groupe auquel tu appartiens à Dreamland : les enfants égarés
~> Ton futur rang : La Violoniste des Rêves
Nannerl || La violoniste des rêves Mini_110930101519222067


  • FAIS-NOUS VOIR TA FIGURE :



~> Ton apparence physique :

Mon physique ... Je ne sais pas quoi en penser. Il a des jours où je me trouve belle, féminine, mince, et d'autres où j'ai l'impression d'être banale, terne.
Pour commencer, j'ai les yeux marrons. Je déteste mes yeux. Mon rêve est qu'ils soient verts, ou bleus, mais pas bruns. Certe ils sont d'un joli marron, et plutôt lumineux et expressifs. Très grands en plus, j'ai des yeux de biche. J'ai aussi de longs cils noirs, qui, quand je dors, se posent sur ma peau laiteuse à la manière de papillons, légers et gracieux.
Après, mes cheveux. Ils sont châtains foncés, avec de très légers reflets roux. Je les aime bien, car ils sont soyeux, et tombent jusqu'en bas de mon dos en ondulant. Mais malheureusement ils sont eux aussi marrons.
Pour faire ressortir le tout, ma peau est blanche, d'un blancheur à faire peur parfois, qui contraste très bien avec mes yeux et mes cheveux. J'ai aussi des tâches de rousseur, qui me donnent un air un peu anglais.
A part ça mon visage est plutôt bien fait, même si je le trouve trop large.
Contrairement à ce que certains pensent en voyant mes cils, je ne me maquille jamais, je préfère laisser ça aux blondes aux yeux bleus.
Dans l'ensemble, les gens prétendent que mon visage dégage une grâce sans nom, bien qu'il ai aussi un petit côté mystérieux qui fait tout son charme. Il y a des fois où je suis d'accord avec eux, et d'autres où je trouve mon visage plus banale que tout.

Après, parlons un peu de mon corps.
Je ne suis ni vraiment petite, ni vraiment grande, avec 1m 68. C'est une taille que je trouve normale, et qui me convient très bien. Comme pratiquement toutes les jeunes filles de mon âge j'ai déjà des formes, acceptables d'après moi. Je ne vois pas l'intérêt de m'éterniser sur le sujet, puisque sur ce point-là encore je suis tout à fait normale.
Une de mes particularités, est que je suis très, très maigre. Je n'ai pas une onde de graisse, et pratiquement pas de muscles. En même temps je trouve que faire du sport est inutile, puisque je peux manger autant que je veux sans grossir. Ariel, ma gouvernante, disait que le sport aide à rester en bonne santé, et qu'en plus bouger de temps en temps est agréable. Moi je ne trouve pas, faire du sport à l'école a toujours été un calvaire pour moi.
Mes gestes sont plutôt gracieux, mais surtout précis, et efficaces, surtout quand je joue du violon. Dans ces moments-là mon bras virevolte au-dessus de mon instrument, comme si mon archet dansait.

Dans l'ensemble je parais surtout fragile. Ma peau blanche et laiteuse et ma maigreur donne l'impression que je suis toujours malade, même si je suis en pleine forme. Certains pensent même en me voyant que je suis anorexique. Heureusement ce n'est pas le cas, je mange toujours à ma faim, et les régimes sont pour moi complètement inutiles.

~> Ta tenue vestimentaire favorite :

Dans le monde réel, je mettais souvent des robes noires, parfois un peu trop courtes de l'avis de mes parents. Elles étaient toujours sobres, car je ne tenais pas à me faire remarquer, ni à ce qu'on me prenne pour une idiote en plus d'être timide et associable.
Au collège il y avait bien sûr un uniforme, donc je n'avais pas à choisir mes vêtements.
A Dreamland, je m'autorise beaucoup plus de couleurs, et plus de fantaisie. J'aime mettre des robes de toutes les couleurs, aux formes étranges. Je les fais souvent moi-même, avec les bouts de tissu que je trouve par terre, où autre part dans la Fête Foraine. J'y mets souvent quelques fleurs en papier, celles qui sont habituellement accrochées au dessus des stands, comme décoration.
Quand je me confectionne une robe, je fais attention à ce qu'elle ne paraisse pas sale, ou alors récupérée dans une poubelle. J'y arrive plutôt bien.
C'est mon côté excentrique qui refait surface, parce que je peux le montrer sans craindre de me ridiculiser.




  • QUEL CARACTÈRE !



~> Caractère de ton personnage :

La première chose qu'il faut savoir sur moi c'est que je suis très, très timide. C'est l'explication à tout mon caractère.
En apparence, je ne vis que pour mon violon, que pour la musique. Et c'est vrai que je vis en grande partie pour elle. Mon violon est celui qui parle pour moi, qui exprime mes peines et mes joies à ma place, parce que la plupart du temps je suis incapable de m'exprimer autrement, paralysée par ma timidité maladive. Pour ceux qui comprennent le langage de la musique, je suis sûrement quelqu'un d'extraordinaire. Pour les autres, je ne suis qu'une fille qui joue bien du violon. J'aime vraiment la musique. Elle fait vibrer mon âme, et parler mon cœur. Parfois, après avoir jouer je sens que je vais enfin pouvoir dire à quelqu'un ce que j'ai sur le cœur. Il ne faut pas non plus croire que je garde ma musique pour moi-même. J'aime la partager, pour qui sait m'écouter. Mais les gens comme ça sont très rares.

Comme vous l'avez compris je ne parle pas beaucoup. J'ai trop peur de me ridiculiser, et que les gens ne me comprennent pas. Qu'ils se moquent de moi. Donc je préfère me taire, et observer. Par contre je sais écouter, et il m'arrive d'espionner les conversations des gens, juste pour les entendre parler. Quand ma timidité est un poids trop lourd à porter, je rêve d'être ailleurs, d'être une autre personne, sociable, belle, gentille. J'ai beaucoup d'imagination, et je m'en sert souvent, c'est pour ça que le Conteur m'a fait venir à Dreamland.

Comme tout le monde, j'ai des sentiments. Mon rêve serait d'avoir des amis qui me comprennent, qui prennent le temps de m'apprivoiser, moi, petit être craintif et fragile.
J'aimerais aussi tomber amoureuse, ou qu'on tombe amoureux de moi. Une histoire d'amour, qui a-t-il de mieux pour trouver l'inspiration, et la paix intérieur ? Donc oui, je m'intéresse aux garçons. Et de près même. Je cherche le bon.
Sans résultat pour l'instant d'ailleurs.

Une autre chose qu'il faut savoir pour me comprendre, c'est que Dreamland m'a profondément déçu. Je pensais atterrir dans un monde merveilleux, où les gens seraient plus gentils avec moi, et à la place je découvre un monde un peu niais, peuplé d'enfants comme les autres. Je hais autant la réalité que Dreamland.


~> Ses goûts :

J'adore la musique, et aussi composer. Si j'avais voulu devenir compositrice dans la réalité, je n'aurais eu aucun mal à entrer dans le monde des arts, et même peut-être dans l'histoire. Sauf que ça aurait été au-dessus de mes forces, parce que comme dans tous les métiers artistiques les relations comptent beaucoup. Donc voilà, ma passion c'est le violon.
J'aime rester tranquille chez moi, où alors sortir, mais sans que les gens ne me remarquent, juste pour observer, pas pour être vue.
J'aime aussi voyager, car un voyage ressembler un peu à une aventure, et surtout parce que je peux y rencontrer des personnes intéressantes.
Lire est aussi un de mes passes-temps favoris, et je vais souvent à Atlas, car on y trouve les meilleurs livres de Dreamland.
Ce que je déteste, c'est les personnes remplies de préjugés, qui, dés qu'on est pas tout à faire normale, ne prennent même pas la peine d'essayer de vous connaître. Ces gens sont si détestables, avec leur regard supérieur ,prêts à arrêter leur jugement sur une autre personne en moins d'une minute.
A part ça je n'aime pas non plus être complètement seule, c'est pour ça que je voie quand même du monde, même si je ne parle à personne. C'est ma façon, avec la musique, de sentir que j'existe, que je ne suis pas qu'une ombre échouée dans le monde des vivants. Il m'arrive quand même de déprimer, parce que franchement je ne trouve pas que ma vie soit rose, même à Dreamland.


~> Son ou ses buts :

Je n'en ai pas vraiment, à part trouver des personnes qui me comprennent, et m'acceptent comme je suis.



  • RACONTE-NOUS TON HISTOIRE :



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  • QUI SE CACHE DERRIERE CE MASQUE ?



~> Quel est ton nom/pseudo ? Lune

~> Ton âge ?

~> Comment as-tu découvert La Mélodie des Rêves ? Par Forbidden Dream

~> Un petit commentaire ? J'adore le design, style « dessin à la main »

~> Code du règlement :
Code validé par Aliel ~


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Nannerl
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MessageSujet: Re: Nannerl || La violoniste des rêves   Nannerl || La violoniste des rêves EmptyDim 2 Oct - 21:01

    White And Black

    Mon histoire commence plutôt bien. Je suis en effet née dans une riche famille, mon père ayant fait fortune dans le milieu de la vente. Ma mère, comme toutes les femmes «comme il faut» de l'époque ne travaillait pas, et passait toutes ses journées à inviter ses amies, à boire du thé, et à donner son avis sur tout et n'importe quoi. Mon père ne faisait que travailler, et ne s'intéressait à moi que quand je pouvais lui être utile pour améliorer sa réputation. Ma mère était elle aussi trop occupée pour s'occuper de moi, même si elle ne faisait rien d'utile de ses journées. C'est avec ma gouvernante que je passais toute mon enfance. Heureusement elle était gentille, et ne tenait pas compte de mon mutisme. Déjà à cette époque je ne parlais que si j'avais besoin de quelque chose, ou si on m'y obligeait. Mais ce n'était pas grave, puisque ma vie se résumait à jouer du violon et à m'amuser avec mes amies, et pas à parler.
    Jusqu'à mes sept ans, j'étais heureuse, même si mes parents ne faisaient pas attention à moi. Ma vraie maman, c'était Ariel, ma gouvernante.
    Mais, quand j'ai commencé à vraiment bien savoir jouer du violon, et aussi à en vouloir à mes parents, ma vie commença à ma déplaire. Une soirée en particulier fut tout à fait détestable.

    C'était un samedi soir d'automne, banal en apparence, mais en vérité très important. Pas pour moi, pour mes parents. Premièrement, ils donnaient une grande fête pour mes sept ans, l'âge de raison, le moment où mon cerveau était déjà bien développé. Deuxièmement, mon père avait parlé avec mon professeur de violon, qui lui avait dit que je jouais merveilleusement bien pour mon âge.
    Mes parents avaient donc décidé de me faire admirer par leurs amis, car même si c'était une fête en mon honneur mes amies à moi n'étaient pas invitées.

    Quand les petits racontent…

    J'étais dans ma chambre, avec Ariel qui me démêlait les cheveux. J'avais déjà enfilé ma jolie robe, celle qui mettait en valeur mon joli minois, comme disait Ariel. J'aime bien Ariel, elle est gentille. Elle veut bien jouer avec moi, et ne me reproche jamais de ne pas parler beaucoup. Par contre j'aime pas trop papa et maman. Ils veulent jamais jouer avec moi, ni me faire de câlins, comme Ariel. Mais aujourd'hui, papa m'a dit qu'il était fière de moi. Ce compliment a sonné faux dans sa bouche, parce que je suis sûre qu'il ne le pense pas vraiment. Et puis il ne m'a pas serré dans ses bras pour me récompenser, il m'a juste jugé du regard, comme si il se demandait si je serais à la hauteur pour quelque chose, quoi je ne sais pas. Ça m'a énervé, sur le coup j'ai même eu envie de lui hurler de me faire un câlin.
    Maman n'est pas venue me voir : elle prenait le thé chez ses amies. Je ne comprends pas, est ce qu'elle préfère être avec ses copines qu'avec moi ? En plus, c'est pas bon le thé, même avec du sucre.
    Je poussais brusquement un petit cri de douleur : Ariel m'avait tiré les cheveux. Je lui jetais un regard de reproche, auquel elle répondit par un sourire et cette petite phrase :

    - Désolé Cécile, mais tes cheveux sont tellement plus beaux quand ils sont bien coiffés.

    Cécile, c'est mon nom bien sûr. C'est joli hein ? Ariel dit que ça me va très bien.

    Viens ma chérie, il faut y aller, sinon nous allons faire attendre les invités.

    Je hochais la tête, et la suivis jusque dans le salon. Il y avait pleins de jolies dames et de beaux messieurs, tous très bien habillés, qui me regardaient avec curiosité. Je m'avançais jusqu'à l'espace qui m'avait été réservé, et pris mon violon. Tout ce que j'avais à faire, c'était jouer un beau morceau. Avec un peu de chance, si j'y arrivais bien papa et maman seraient fières de moi et me feraient un câlin.
    Je commençais donc à jouer, un morceau très compliqué. Au début, il paraissait simple, mais vers la fin il devenait très complexe. Au fur à mesure que la difficulté augmentait, et que je jouais toujours à la perfection, le visage des grandes personnes autour de moi se décomposait. Ils étaient jaloux. Ils me fixaient avec intensité, le regard plein de haine. Je continuais quand même à jouer, pour ne pas décevoir papa et maman.
    A la fin du morceau, je tournais la tête vers eux, guettant un signe d'approbation. Mais je n'y trouvais que de la colère. Je pris alors peur, et montais en courant dans ma chambre, pour m'affaler sur mon lit et me mettre à pleurer. Ariel vint rapidement me rejoindre, et me fit pleins de petits bisous sur le haut du crâne, ainsi qu'un gros câlin tout en fredonnant une berceuse. Je relevai alors la tête vers elle, et lui demandai d'une toute petite voix, entrecoupé de sanglots :

    - Pourquoi est ce qu'ils me détestent comme ça ? Qu'est ce que je leur ai fait ?

    - Rien ma chérie, me rassura doucement Ariel, tout en me serrant contre elle.

    - Est ce que un jour tu voudras bien m'adopter ?

    Ma fidèle Ariel ne répondit pas, mais se contenta de me déshabiller pour ensuite me coucher. Je sombrais rapidement dans un sommeil rempli de cauchemars où mon père et ma mère me dévoraient chacun leur tour.

    FIN

    A partir de ce jour, j'eus l'interdiction formelle de jouer aussi bien devant des invités. Je devais faire semblant d'être normale, pas surdouée. Ariel m'expliqua par la suite la réaction de mes parents : ils avaient juste eu peur que leurs amis ne veulent plus venir chez eux, à cause de leur jalousie envers moi. Quand je la questionnais sur la cause de cette jalousie, elle me répondit que les invités étaient jaloux de ne pas avoir une petite fille aussi extraordinaire que moi. Je savais que c'était à moitié un mensonge, mais me contentai de sourire, contente qu'au moins quelqu'un dans cette maison me trouve extraordinaire.

    Du côté des copines et des cours, ça allait plutôt bien. Mon précepteur était satisfait de mon travail, mais n'arrêtait pas de se plaindre à mes parents que je bâclais mes devoirs. En classe, je ne prenais pratiquement jamais la parole, et mon professeur pouvait monologuer pendant des heures durant sans que je daigne ouvrir la bouche. Il s'en plaignait aussi à mes parents, qui me passaient fréquemment des savons à cause de lui. Inutile de préciser que je ne l'aimais pas.
    Pour les amies, mon père et ma mère, malgré tous leurs défauts, tenaient à ce que je vois des enfants de mon âge, pour ne pas devenir un ermite. Ils disaient toujours que les relations était la base de tout. Moi, je m'en fichait un peu des relations, tant que je pouvais voir mes amies.
    J'avais un horaire défini dans mon emploi du temps pour jouer avec elle, et le mieux c'est que seule Ariel nous surveillait, et elle nous laissait faire tout ce que nous voulions. La belle vie quoi.

    Plus tard, alors que j'avais neuf ans, moi et mes copines jouions à un jeu génial : on s'inventait un personnage, le décrivait aux autres, imaginait un contexte dans lequel jouer, puis faisait vivre ce personnage. C'était un peu comme du théâtre, sauf que les émotions n'était pas exagérées, et qu'il n'y avait pas de décor, puisqu'on jouait dans le jardin. Dans ces moments-là, je n'avais aucun mal à parler, puisque ce n'était pas vraiment moi qui prononçait ces paroles, mais mon personnage.
    Ce jeu a toujours été un secret, entre moi, mes copines et Ariel.
    Au niveau copine, pendant mon enfance, j'étais donc heureuse.


Dernière édition par Nannerl le Mer 5 Oct - 0:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nannerl || La violoniste des rêves   Nannerl || La violoniste des rêves EmptyDim 2 Oct - 21:04

    Black

    Mais le bonheur ne reste jamais indéfiniment, et plus je grandissais, plus les choses se dégradaient. Jusqu'à 10 ans, j'avais encore des amies, même si elles me laissaient fréquemment tomber, en me posant des lapins à nos rendez-vous chez moi. Mais on arrivait toujours à trouver un moment pour jouer ensemble. A partir de mes 11 ans, mes amies cessèrent définitivement de venir me voir, me jugeant trop bizarre, trop muette. En effet, les discussions avaient remplacées les jeux, et je m'enfermais dans un silence dont seule Ariel avait la clé. J'avais une mauvaise réputation auprès des autres enfants de riches. Mes parents avaient affreusement honte de moi, et j'avais le droit à un sermon par jour, sur l'importance de s'exprimer. Au lieu de m'encourager à parler plus, ils me reprochaient mon mutisme, en m'accusant de salir l'image de la famille.
    Pendant mes heures « libres », celles où je jouais avant avec mes amies, je les passais à lire ou à composer. Personne ne venait me voir pendant ces heures là, mais il m'arrivait quand même d'espérer que quelqu'un finirait par s'intéresser à moi, et à devenir mon ami. Mais ça n'arrivait pas.

    Plus tard, alors que j'entrais dans l'adolescence, je me mis à m'intéresser aux garçons, à mon plus grand malheur. Je les regardais passer dans la rue du haut de mon fenêtre, les pauvres, ceux qui vagabondaient à la recherche d'argent ou simplement de nourriture, et les riches, qui passaient parfois sous mes fenêtres, toujours accompagnés, et toujours très bien habillés. Je n'ai jamais eu vraiment le courage d'aller leur parler, même si il arrivait qu'ils engagent eux-même la conversation, même si elle ne durait jamais longtemps. Ceux qui discutaient avec moi étaient toujours pauvres, car les riches passaient leur temps à venir m'embêter. Je ne comprenais pas pourquoi leurs parents les laissaient sortir seuls, car les miens me gardaient depuis toujours bouclée à l'intérieur.

    Voilà la pire journée de mon existence :


    Ce matin, Ariel me réveilla à la même heure que d'habitude, enjouée comme toujours.

    - Debout Cécile ! C'est une journée merveilleuse qui commence, tu ne trouves pas ?

    Je me retins de lui répondre que ça faisait 4 ans que je n'avais pas passé une journée merveilleuse, et que ça ne risquait pas d'être aujourd'hui que ça allait changer. Je devais aller à une fête que de riches amis de mes parents organisaient. Ils avaient dû beaucoup insister pour m'y faire admettre, et je n'avais pas intérêt à gâcher la soirée. J'avais terriblement peur, des moqueries et de me retrouver toute seule à cette fameuse fête, que l'envie de rester dans mon lit me prit.

    Ariel me secoua une nouvelle fois, et je revins sur terre. Je me levai, et m'habillai, aidée d'Ariel, attentive à ce que je sois présentable.
    Puis je descendis prendre mon petit-déjeuner avec mes parents, qui se levaient pour une raison mystérieuse à la même heure que moi. Je m'assis au bout de la table, loin d'eux, en espérant qu'ils comprendraient que je ne voulais pas leur parler, et surtout pas de ce qui était prévu pour ce soir. Je ne leur dis pas non plus bonjour. Grave erreur, mon père me le reprocha aussitôt :

    - Cécile, saluez vos parents je vous prie. Vous nous devez du respect. Nous ne voudrions pas que vous vous transformiez en une petite garce.

    Ma mère hocha la tête pour exprimer son accord. Je levais les yeux au ciel : pourquoi mes parents me disaient-il toujours vous, et pas tu ? Ariel, elle, le faisait.

    - Bonjour mère, bonjour père, fis-je en essayant de ne pas trop montrer mon agacement.

    Ils durent s'estimer satisfaits, puisqu'ils me laissèrent finir mon petit-déjeuner en paix, sans sermon ni rien de ce genre. J'étais soulagée qu'ils ne me harcèlent pas pour la fête, car je n'avais vraiment pas besoin de ça.
    Je sortis de table sans leur dire au revoir, mais ils ne le remarquèrent pas : mon père lisait le journal, et ma mère était en train de planifier sa journée. Au programme, shopping avec ses amies, et cours de couture. Je trouvais ma mère tellement superficielle, tellement idiote, tellement différente de moi, que parfois je me demandais si je n'avais pas été adopté. Je la détestais, presque autant que mon père.
    Avant de partir, je leur lançais un regard méprisant, que Ariel fut la seule à remarquer. Heureusement qu'elle était là elle, c'était la seule personne à m'aimer. Je lui souris, puis partis pour de bon, en claquant la porte de la salle à manger pour que Père et Mère se rendent compte que je n'étais plus avec eux.

    Je montais dans ma chambre, suivie d'Ariel, qui ne se séparait jamais de moi. La journée commençait par une leçon d'histoire. Je m'en réjouissais d'avance, car c'était la seule matière, avec le dessin, que j'appréciais. Bien sûr, il y avais certains sujets que je trouvais barbants, mais dans l'ensemble, j'aimais bien écouter mon professeur me raconter des faits divers, car c'était comme savourer une histoire.
    Je m'installai à mon bureau, et préparai mes affaires en attendant son arrivée. J'entendis finalement la porte d'entrer s'ouvrir, puis des gens qui parlaient. Sûrement mon précepteur qui discutait avec mes parents. Pendant qu'ils échangeaient des civilités, je sortis une feuille de musique blanche, et me mis à composer. Je ne pus malheureusement faire que deux lignes avant que mon professeur n'arrive. Je rangeais alors précipitamment la feuille dans un tiroir de mon bureau.
    Le grand homme entra comme un coup de vent dans ma chambre. Je ne pensais pas avant de le voir qu'on puisse être si grand. Il devait bien mesurer deux mètres ! Il enleva son grand manteau, et le posa sur le porte manteau prévu à cet effet. Je le regardai faire sans rien dire, comme d'habitude.
    Enfin prêt il commença, mais pas exactement comme je m'y attendais :

    - Vous ais-je dit que votre père envisageait que je m'installe chez vous ? Il dit qu'ainsi nous pourrions avoir plus de temps pour travailler, et pour mieux nous connaître.

    Je lui fis un sourire forcé, comme si j'étais contente de cette nouvelle. La vérité, c'est que je n'avais qu'une envie : qu'il me fasse son cours d'histoire et qu'il s'en aille.
    Il commença finalement son cours avec entrain, qui portait sur Louis XIV, le Roi Soleil. Je me laissais bercer par le son de sa voix, mais tout en restant concentrée sur ce qu'il disait.

    A la fin des deux heures accordées à cette matière, nous entamâmes le français. Je me montrais attentive, la parfaite élève, en dehors du fait que je ne participais jamais.

    Ce fut bientôt l'heure du déjeuner, et je descendis à nouveau dans la salle à manger, la tête pleine de conjugaisons, et d'accords. Nous avions aussi étudié Maupassant, ce que j'avais apprécié.
    Le midi, je mangeais toujours seule en compagnie d'Ariel, et c'est le seul moment de la journée où j'ouvrais la bouche.

    - Alors ma puce, ta leçon était intéressante ? Me demanda ma gouvernante.

    - Celle d' histoire oui, mais le français était plus ennuyeux.

    - Le français est très important, tu en auras toujours besoin plus tard.

    Je soupirai, déjà lasse de cette conversation.

    - Et pour la fête chez les Margoter, tu es contente ?

    Je lui jetai un regard noir pour toute réponse. Elle savait très bien que les autres enfants invités me feraient les pires blagues du siècle, le tout en passant pour de gentils, ou gentilles petites filles à maman. Et moi, je finirais ridiculisée, comme toujours. C' était cruel de sa part de me poser la question.

    - Ne t'inquiètes pas, ça va bien se passer, avec un peu de chance tu t'y feras des amis, avança Ariel.

    Nouveau regard noir.

    - Mais oui bien sûr, peut-être même qu'un brocolis me demandera en mariage !

    Ariel parut tout d'un coup gênée, et préféra changer de sujet, pour me parler de la cuisine, d'après elle très bonne. Je ne l'écoutai pas, et finis mon assiette sans un mot de plus.

    Après le repas, j'avais deux heures de libres, avant mon heure réservée à la lecture. Je montai dans ma chambre, et pris aussitôt la feuille où j'avais commencé à écrire ma nouvelle mélodie. Alors que j'allais me mettre à composer, mes pensées dérivèrent du côté de mon journal intime. J'eus brusquement envie de lui confier mes sentiments. Je le cachais dans un tiroir à double fond, et personne, pas même Ariel ne connaissait sa cachette. Celle-ci était partie préparer ma tenue pour la soirée, j'étais donc tranquille.

    Je le sortis de sa planque, et commençais à écrire :

    Jeudi 05/11/1817

    Cher journal, tout le monde est contre moi maintenant, même Ariel. Elle se comporte d'une façon bizarre, comme si elle était du côté de mes parents. J'ai peur de la perdre, elle aussi. Je suis en colère contre elle, car elle m'a parlé de la soirée de ce soir comme d'une excellente nouvelle.
    En fait, je ne t'ai pas encore parlé de cette fameuse fête, pourtant elle est prévue depuis deux mois. C'est sûrement parce que ça me rends malade de me dire que des enfants pourris gâtés vont passer la soirée à m'embêter. Cette fête est organisée par les Margoter, de grands amis de mes parents. En conséquent, je les déteste. Leurs enfants sont couverts de cadeaux en permanence, et couvés par leurs parents comme des œufs. Leur seul plaisir dans la vie est d'embêter les faibles, et particulièrement moi. Une fois, ils m'ont même invité chez eux juste pour ça. Je les déteste plus que tout, j'aimerais qu'ils disparaissent définitivement de ma vie.
    Malheureusement mes parents en ont décidé autrement. Je me demande pourquoi ils voulaient tant que je vienne à cette fête, surtout que je suis presque sûre qu'ils ont du avoir beaucoup de mal à m'y faire accepter.
    Je déteste aussi mes parents, de toute façon je déteste tout le monde, et tout le monde me déteste. La vie est bien faite, tu ne trouve pas chez journal, tout sentiment est réciproque.


    Une goutte d'eau tomba sur mon journal. Je le fermai rageusement, et me mis à pleurer doucement. Les larmes ruisselaient sur mes joues, sans qu' aucun bruit ne vienne troubler le silence qui régnait dans la pièce.
    J'essuyais rapidement mes larmes, car je ne tenais pas à ce qu'Ariel se rende compte que j'avais pleuré. Je rangeai ensuite mon journal dans le tiroir, et pris mon violon pour me détendre. C'était contraire à mon emploi du temps, qui voulait que je me consacre à la musique entre 16h et 18h.
    Jouer me fit du bien, et m'aida à me calmer. Au bout d'une heure de violon j'avais retrouvé mon calme, et composai la suite de la chanson.

    A 15h, comme prévu, Ariel vint me voir pour la séance de lecture, et m'aida à m'installer. L'heure passa très vite, et quand 16h arriva j'étais un peu triste de devoir quitter le héros de l'histoire.

    - Ariel, tu ne vas pas avoir musique aujourd'hui, nous devons te préparer pour la fête, m'annonça Ariel.

    J'ouvris de grands yeux ronds, une question dans le regard : pourquoi ? Ariel, qui comprenait mon langage, me répondit :

    - La réception est à 19 h, il nous faudra bien deux heures pour te préparer, et nous ne pouvons pas supprimer l'horaire réservé à tes devoirs entre 18h et 19h. Nous nous contenterons de l'écourter.

    Je fis la grimace, mais ne répondis rien, ce qui était ma façon de lui faire savoir mon mécontentement. Ariel me sourit, et m'invita à faire ma toilette. Une fois finie, je m'assis à ma coiffeuse, attendant qu' Ariel me transforme en une petite fille parfaite. Elle commença d'abord par s'occuper de mes cheveux, en leur faisant des anglaises. Puis elle passa au maquillage. En dernier lieu, elle me fit enfiler la robe dans laquelle j'allais évoluer pendant la soirée. Elle était magnifique. Le tissu était ample, et de bonne qualité, et il y avait même de la dentelle. Les manches étaient en forme ballons, ornées de la dentelle la plus fine qu'on puisse trouver. Elle possédait aussi un décolté vertigineux, qui me fit monter le rouge aux joues. Cette robe était rose, blanche, et brun, pour un effet doux et apaisant. Elle faisait ressortir mon teint et mes cheveux, ainsi que ma finesse, sans que je paraisse maigre. J'aurais du me réjouir d'être aussi bien vêtue, mais je n'avais qu'une question à l'esprit : pourquoi mes parents se donnaient-ils tant de mal pour cette fête ? Ce n'était pourtant qu'une soiré comme les autres.

    Ariel m'enleva ensuite la robe, car je n'allais pas faire mes devoirs avec. Je bâclais ces derniers. La conjugaison était loin de m'intéresser, et je n'avais plus non plus goût à l'histoire.
    Quand ma gouvernante vint me chercher, j'avais passé la dernière demi-heure à réfléchir à ce que j'allais faire à la fête. J'avais décidé d'essayer de socialiser, parce que ce n'est pas en pleurant qu'on arrange sa situation. Il faut faire preuve de courage parfois.
    Ariel me conduit jusqu'à la calèche, et me fit monter dedans avec cérémonie, car mes parents était là.
    Le trajet dura environ un quart d'heure, beaucoup trop peu à mon avis.

    La maison des Margoter était très belle, et très grande. Pour l'atteindre, il fallait traverser la moitié du jardin, sûrement pour impressionner les visiteurs.
    Quand nous arrivâmes devant la maison, M. et Mme Margoter étaient déjà devant la porte, comme tout hôte qui se respecte. Mes parents les saluèrent poliment, tandis que je restais en arrière. Mais ils m'invitèrent à venir discuter un peu, et je n'eus d'autre choix que de dire bonjour aux amis de mes parents. Ceux-ci nous invitèrent à entrer à l'intérieur, et à s'assoir sur le canapé pour discuter avec les autres invités. Ils partirent ensuite accueillirent les nouveaux arrivants. Leur salon était très luxueux, avec des meubles en bois finement sculptés, des tapis aux couleurs chaudes au sol, et des objets qui paraissaient tous plus chers les uns que les autres. Cet endroit me faisait penser à ma propre maison. Une piste de danse avait été installée dans la véranda, de manière à pouvoir profiter du jardin tout en restant au chaud.
    Les enfants des Margoter vinrent ensuite se présenter : il y avait Alice, une belle blonde méchante comme une peste, qui avait 10 ans, Louis, 12 ans, brun aux yeux bleus, qui adorait m'embêter, et Jean-Baptiste, 16 ans, un ans de plus que moi, qui s'arrangeait toujours pour me mettre mal à l'aise. Je n'aimais aucun d'eux, mais n'en laissai rien paraître.

    - Vas donc danser avec Jean-Baptiste Cécile, me suggéra ma mère.

    Consciente de ne pas avoir le choix, je partis avec lui jusqu'à la véranda. Il me jeta un regard malfaisant, avant de commencer à danser. Je connaissais heureusement les pas de cette chanson, même si je ne prenais aucun plaisir à danser avec lui. Au contraire, j'éprouvais plutôt du dégoût à me retrouver collée contre lui, surtout qu'il me serrait trop. J'étais sûre qu'il faisait ça juste pour m'énerver.

    - Alors comment ça va la muette ? Contente d'être ici ?

    Mais qu'est ce qu'ils avaient tous à me demander ça ? Je lui fis la même réponse qu'à Ariel, c'est à dire je lui jetai un regard noir. Un sourire mesquin se dessina sur les lèvres de mon partenaire, tandis qu'il me faisait tourner.

    - On t'as coupé la langue ? Mais t'inquiètes pas, tu devrais bientôt retrouver ta voix. Quand ils te le diront, je suis sûr que tu vas hurler. Ça va être tellement amusant.

    Je fis comme si je n'avais rien entendu. Mais de quoi parlait-il bon sang ? J'ai toujours détesté les secrets, ou les surprises.
    Jean-Baptiste prenait de toute évidence beaucoup de plaisir à la situation, et comme je ne pouvais m'empêcher de l'interroger du regard, il ne trouva rien de mieux à faire que de me saisir le menton pour me faire tourner la tête vers le canapé où mes parents était installés. Ils discutaient avec les Margoter, tout en nous regardant. Mon malaise augmenta encore d'un cran, tandis que Jean-Baptiste souriait de toutes ses dents.

    - Alors, inquiète ? Me souffla-t-il à l'oreille.

    Je préférai ne pas le regarder, et me concentrai sur la danse.
    Au bout d'une heure plaquée contre lui, je n'avais plus qu'une envie : quitter cette endroit ! Mais mon partenaire ne semblait pas décidé à me lâcher, bien au contraire, ce ne fut que quand l'heure de souper sonna qu'il consentit à arrêter de danser.
    Malheureusement pour moi nous étions assis à côté, tandis qu'Alice était juste en face de moi, et me souriait de toutes ses petites dents. Comme si ce sourire ne suffisait pas à m'énerver, elle crut utile de me donner un coup de pied sous la table. Je fis un gros effort pour ne pas lui rendre, car je savais ce qui allait arriver ensuite si je le faisais. Elle se mettrait à pleurer et toute la tablée se retournerait contre moi.
    Nous mangeâmes en silence, Alice n'arrêtant pas de me donner des coups de talons. Ses parents allèrent même jusqu'à faire remarquer que nous semblions très bien nous entendre. Je ne pus m'empêcher d'assassiner cette sale peste du regard.
    Une fois le souper fini, Mme Margoter prit la parole, après avoir tapé sur son verre pour demander le silence.

    - Mon fils, Jean-Baptiste, dit-elle en le regardant, va maintenant vous faire une déclaration importante.

    Je vis avec plaisir le visage de celui-ci se décomposer : il ne devait pas être au courant. Il se reprit vite, et se leva à tour.

    - Je voulais faire savoir à mademoiselle Cécile Allens, que nous sommes maintenant fiancés.

    Des applaudissements de la part des invités lui répondirent, et il sourit. Pour ma part, j'étais trop choquée pour faire le moindre geste. Mon cerveau était comme sur pause. Jean-Baptiste reprit, imperturbable :

    - Nous nous marierons dans six mois.

    Cette simple phrase suffit à me faire sortir de ma léthargie. Six mois ! Pourquoi pas demain tant qu'il y est ! Et puis de toute façon je ne me marierais jamais avec cet imbécile. Plutôt mourir. Je cherchai du soutien parmi les invités, mais ne trouvais que des visages faussement joyeux, jouant leur rôle à la perfection. Mais parents étaient tout simplement ravis. Je cherchai Ariel du regard, mais elle ne voulut pas me regarder. Je compris alors pourquoi elle avait été si bizarre au déjeuner quand je lui avais parlé de la demande en mariage et du brocolis, elle savait ! Si mes parents avaient tenu à ce que j'ai une belle robe, c'était pour ça aussi, et pour une fois ils n'avaient sûrement pas eu à marchander mon entrée.
    J'aurais voulu leur crier à tous que c'était hors de question, mais la convenance me l'en empêchait. Je ne pus que balbutier :

    - Mais … Mais ... Ce n'est pas possible. J'ai une très mauvaise réputation, et je parle pas.

    Ma réponse mit mal à l'aise tout le monde, et mes parents me fusillèrent du regard. Seul Jean-Baptiste semblait s'amuser. Ce fut d'ailleurs lui qui me répondit, mais au creux de l'oreille pour que les autres n'entendent pas :

    - Peut-être, mais tes parents ont de l'argent, tu l'avais oublié ?

    Je le regardais avec horreur, tandis qu'il me faisait son sourire le plus innocent. La tablée dû prendre ça comme un signe de consentement de ma part, car après tout si mon fiancé souriait c'est que j'avais accepté, non ? Les conversations reprirent alors de plus belle, tandis qu'il me glissait une bague au doigt. Je l'enlevai immédiatement, mais il me la remit en me désignant mes parents de la tête. Je soupirai, et les laissai m' emporter jusqu'à la calèche, comme dans un rêve, ou plutôt comme dans un cauchemars.
    Ce n'est qu'en arrivant à la maison que je me rendis vraiment compte de ma situation. Je m'effondrai sur mon lit et pleurai plus que je n'avais pleuré auparavant. Ariel ne vint pas me réconforter, et heureusement pour elle car je l'aurais envoyé balader. J'étais définitivement seule et malheureuse.

    FIN

    Quelques jours plus tard, alors que je me promenais dans le jardin, en essayant d'oublier mes soucis, un étrange papillon bleu, qui respirait le rêve à plein nez, vint me voir …


Dernière édition par Nannerl le Mer 5 Oct - 0:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nannerl || La violoniste des rêves   Nannerl || La violoniste des rêves EmptyLun 3 Oct - 16:21

Bonjour.

Je me permet de t'interrompre avant que tu continue ta fiche pour éviter que tu ais à tout refaire au final. N'oublis pas que dans la réalité, nous sommes au 19e siècle! Par conséquent pas de collège, ect, puisque les enfants riches prenaient à cette époque les cours chez eux. Fait bien attention à ces petits détails ^^ (puis tu parles de Doc' dans ton style vestimentaire mais ça c'est pas bien grave ça va pas empêcher Dreamland de tourner...)

En tout cas belle histoire, rapide en plus, j'invite les autres à en prendre de la graine, et peut-être même à moi-même aussi *soupire*....

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MessageSujet: Re: Nannerl || La violoniste des rêves   Nannerl || La violoniste des rêves EmptyLun 3 Oct - 21:31

Oups ...
Pour les docks j'avais déjà rectifié le tire, mais pour l'histoire va falloir que je change pas mal de choses ... C'est que je connais très mal le 19° siècle ^^"

Donc je modifie ça, merci de me le dire, je m'en serais pas rendu compte toute seule ...
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MessageSujet: Re: Nannerl || La violoniste des rêves   Nannerl || La violoniste des rêves EmptyMar 4 Oct - 11:29

Ne t'inquiètes pas, si tu as des doutes tu peux demander à Aliel ou à moi. ^^ Par exemple il n'y a pas de voiture au 19e, c'était des calèches, ect.... X)
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MessageSujet: Re: Nannerl || La violoniste des rêves   Nannerl || La violoniste des rêves EmptyMar 4 Oct - 13:28

Oui, n'hésite pas à nous demander des infos si tu as besoin !
De toute façon, tu n'es pas obligée de mettre des détails précis de cette époque. Juste, pas de voitures telles qu'on les connaît aujourd'hui, pas d'école publique (il y avait quand mêmes des écoles privées il me semble), et les filles étaient souvent peu éduquées ^^ Enfin, on n'est pas censés tous connaître ça par cœur, c'est pas ta faute :)
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MessageSujet: Re: Nannerl || La violoniste des rêves   Nannerl || La violoniste des rêves EmptyMar 4 Oct - 13:41

Il me semble qu'il y en avait fin 19e.... Mais en tout cas elles n'étaient pas mixtes et les filles apprenaient des trucs assez rasoirs, genre la couture, ect.... Et c'était super strict....
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MessageSujet: Re: Nannerl || La violoniste des rêves   Nannerl || La violoniste des rêves EmptyMer 5 Oct - 0:34

^^
Merci pour les infos ! J'ai rectifié, en restant assez flou. Par contre j'aimerais savoir comment ça se passe avec le conteur quand les enfants arrivent. Est-ce qu'il leur explique où ils sont ou il les laisse se débrouiller ?
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MessageSujet: Re: Nannerl || La violoniste des rêves   Nannerl || La violoniste des rêves EmptyMer 5 Oct - 11:26

Alors, alors, c'est simple, Le Conteur envois ses papillons aux enfants qu'il juge malheureux pour les conduire à Dreamland. Mais après, c'est à l'enfant de décider ce qu'il veut faire. Le Conteur ne se préoccupe pas du sort de ceux qui ne rejoignent pas La Maison de Poupées. ^^
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MessageSujet: Re: Nannerl || La violoniste des rêves   Nannerl || La violoniste des rêves EmptyMer 12 Oct - 17:30

Coucou !
Juste une petite question : ta fiche est-elle terminée ? J'ai l'impression que oui mais je ne suis pas sûre. ^^'
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MessageSujet: Re: Nannerl || La violoniste des rêves   Nannerl || La violoniste des rêves EmptyMer 12 Oct - 23:24

Non, il me reste le dernier chapitre. Je l'ai presque fini.
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MessageSujet: Re: Nannerl || La violoniste des rêves   Nannerl || La violoniste des rêves EmptyDim 16 Oct - 17:38

    Dreamland

    Tout commence une belle journée d'octobre, alors que je me promenais dans le jardin. Je marchais sur un tapis de feuilles rousses, jaunes, ou brunes, que le jardinier n'avait pas eu le temps de ramasser. De toute façon c'était impossible de toutes les enlever, puisqu'il en tombait en continu. Moi, j'aime bien marcher dessus, les feuilles mortes crissent sous mes pas. En plus, pendant cette période le chat des voisins vient souvent jouer chez nous, parce que nous avons beaucoup d'arbres. Son préféré est un petit arbuste qui perd de minuscules feuilles. Je trouve que le regarder s'acharner sur une si petite chose est amusant. Je regrette de ne pas pouvoir venir jouer avec lui des fois : je suis allergique aux poils de chat. Ils me font éternuer, et mon visage enfle. J'ai l'impression d'être une tomate dans ces moments-là.

    Ce mercredi, je n'étais pas sorti pour jouer avec le chat, ni même pour regarder les feuilles tomber comme je le fais parfois. J'étais juste venue réfléchir, et peut-être prendre une décision. La cause de me soucis était bien sûr le mariage arrangé entre moi et Jean-Baptiste. Quand je pense que je vais devoir vivre avec lui, dans seulement 6 mois ! Il m'a fallu pas mal de temps pour me remettre de cette nouvelle. En même temps c'est pire qu'une bombe, c'est une vraie horreur ! Je déteste Jean-Baptiste, il est mesquin, et adore me mettre dans des situations qui me me mettent mal à l'aise. Avec un peu de chance, il aime peut-être une autre fille, donc il souffrira aussi, comme moi. Bon bien sûr je n'aime personne, mais je suis malheureuse aussi. En plus je n'arrive pas à pardonner à Ariel sa trahison, j'ai beau essayer, je n'y arrive pas. Mais je vais finir par réussir, je ne sais pas quand, mais ce moment finira par arriver. Comme celui du mariage d'ailleurs. Ma décision concerne ce dernier. Je me demande si je vais m'enfuir. Mais d'un autre côté je ne suis pas sûre que de finir à la rue est une meilleur solution que d'épouser Jean-Baptiste. Tout cela me stresse tellement, je voudrais bien des vacances ! Mais ici, ce genre de détente n' existe pas. Le seul jour de repos que j'ai est le dimanche, que je passe souvent à suivre mes parents à des fêtes que je hais.

    Je soupirai tristement, et montai dans un arbre. Je me calai bien sur la première branche, et regardai le ciel. Le soleil avait presque fini de se lever, et le ciel était encore teinté de rose pâle et de jaune/orange. C'était très joli, et le petit air frai qui venait caresser mes cheveux complétait à merveille ce tableau, si tranquille. Mais rien n'est comme il parait être, et je savais très bien que si je n'étais pas dans mon lit dans une heure j'aurais droit à une punition exemplaire pour m'être levée avant l'heure autorisée. Mais seulement si Ariel me dénonçait. Je fronçais les sourcils, tout en me demandant si elle le ferait.

    Alors que je baillai, oubliant de penser à prendre ma décision, un papillon blanc passa devant mon nez. Depuis quand y a-t-il des papillons en automne ? Celui-là était particulièrement joli, d'un blanc doux, et lumineux. C'était un être pure, et tellement fragile. Il se mouvait avec grâce, et le froid ne semblait pas le gêner. J'aurais voulu être comme lui, aussi légère et insouciante. Je m'imaginai très bien tourbillonner dans les airs, passer prêt des gens, les observer. Il devait même pouvoir aller voir les pauvres, et les regarder vivre. Comparer le mode de vie des différentes personnes, ou juste voler. Je soupirai, en le regardant tournoyer autour de moi. Quand il commença à partir, je le suivis naturellement. Où un papillon d'automne pouvait-il bien aller ? Rejoindre les papillons d'été, c'est à dire mourir, ou bien aller saluer le papillon des neiges ? J'avais l'esprit rêveur, et une envie irrépressible de m'évader. Je sautai donc de mon arbre, pour suivre ce bel insecte. Ma robe épaisse se releva légèrement alors que j'attérissai. Mes joues étaient toutes roses, et le reste de mon visage plus blanc que d'ordinaire. Nous formions un tableau charmant, moi et ce papillon. Lui entièrement blanc, et moi dans une robe noire, légèrement trop petite pour moi, le visage pale et les lèvres rouges. Je m'étais habillée à la hâte avant de partir, et ma robe n'était pas très bien ajustée. Elle était aussi trop courte, mais dans cette tenue je paraissais plus jeune, moins soucieuse.

    Je m'élançai à la suite du papillon, les doigts engourdis par le froid, la tête pleine de rêves irréalisables. J'avais envie de m'envoler avec lui. Alors que nous avancions, le paysage changeait, sans que je m'en rende compte. Les pétales remplaçaient les feuilles, tombant jusqu'au sol, jusqu'à moi. Je ne marchai plus sur un tapis brun, mais sur un lit de pétales blancs.
    C'était comme dans un rêve.

    Moi, j'étais ravie, et je ne m'arrêtai pas. Peu à peu mes joues redevinrent blanches, et je repris un peu de couleurs. Il faisait plus chaud, mais pas trop.
    C'était comme dans un rêve.

    Mon âme était libre, et mon corps ne m'obéissait plus. J'étais ailleurs, dans un endroit où tout est plus beau, plus pure. Dans un endroit où les gens sont gentils. En tout cas c'était l'impression que cette marche sans fin me faisait.
    C'était comme dans un rêve.

    Je ne pensais plus à rien, à part au papillon devant moi, je fermai les yeux, doucement, mais sûrement. Le papillon vint se poser sur mes paupières.
    J'entrai dans un rêve.


    Lorsque j'ouvris les yeux, une silhouette blanche entourée de papillon se dessinait devant moi.

    « Bienvenue à Dreamland » me souffla le Conteur.

    Je ne sais pas comment je connaissais son nom, mais je savais qui était le personnage qui me faisait face. C'était un sensation étrange. Alors que j'essayais d'entrevoir son visage, il disparut, aussi soudainement qu'il était arrivé, me laissant seule.
    Devant moi, il y avait une grande maison rose. Elle avait l'air accueillante, mais je n'y entrais pas, à la place je me tournais vers la fête foraine. Je voulais m'amuser, et pour moi une fête foraine est parfaite pour ce genre d'activité. Je réfléchirais à ce qu'il m'arrive après.
    Les pétales blancs avaient disparus, il ne restait plus qu'un sol terreux. Je passais des heures à m'amuser dans ce parc, sans penser à rien d'autre.
    Quand la raison me rattrapa, je ne pus que me poser des milliers de questions, auquel mon inconscient me donnait des réponses immédiatement. Le Conteur m'avait amené ici pour que j'oublie mes soucis, et surtout que j'oublie le monde des adultes. C'était lui le papillon blanc, qui résidait dans la Maison de Poupées. Une partie de moi avait envie d'aller le rejoindre, et l'autre me soufflai que tout cela n'était pas réel. Mon instinct quand à lui, me recommandait la prudence.
    Je finis par écouter ce dernier, et partis en quête de personnes avec qui discuter. Je n'en trouvais pas dans la fête foraine, mais j'entendais des rires dans la maison. Encore une fois j'écoutais mon instinct, et me mis cette fois-ci en quête d'un violon. J'en trouvait un, posé sur un banc. Par la suite tout ce dont j'avais besoin apparaissait çà et là, comme par magie. Malgré tout la Maison continuait de m'attirer. J'avais l'impression que là-bas tout serait plus beau, plus rose. Au cours de cette période sans soucis, je décidai de changer de nom. Ma vie en tant que Cécile Allens était finie. A partir de maintenant, je m'appellerai Nannerl. Juste Nannerl, comme la sœur de Mozart. Un prénom sans nom de famille voilà qui me plaisait. Une fille sans famille, encore mieux.

    Finalement, j'entrais dans la Maison de Poupées. Pendant deux jours entiers je ne fis que jouer, et m'amuser, seule dans mon coin. Je jouais du violon, écrivais de la musique, lisais, je dansais même. Je n'osais pas aller voir les autres enfants, et eux ne venaient pas vers moi. Comme dans le monde réel, j'étais seule. La nuit, je souhaitais de toutes mes forces que des enfants viennent me voir, mais ça n'arrivait pas. Quand je passai devant eux, j'entendais quelques fois des chuchotements. On me détaillait avec suspicion, et curiosité. Moi, je continuai à jouer. Quelques fois, des enfants venaient m'écouter jouer du violon, mais il ne faisaient aucun commentaire. J'avais l'impression d'être devenue transparente. Ce qui s'avérait être réel. Plus je restai dans la maison de poupées, plus je disparaissait. Pas complètement bien sûr, mais c'était inquiétant.

    Un jour que j'envisageais vraiment de partir, le Conteur vint me voir. J'étais un peu intimidée par ce visage de poupée, doux, mais un tout petit peu inquiétant.

    « Veux-tu rester ici pour toujours, loin du monde des adultes et de ses vices ? »

    Je ne bougeai pas, et me contentai de le regarder. C'était comme si j'étais devenue muette, comme si j'avais oublié comment on faisait pour communiquer avec les autres. J'eus tout d'un coup envie de partir en courant. Le Conteur dut interpréter mon silence par un oui, car il continua :

    « Mais il faut que tu me donnes quelque chose en échange, ton nom. Comment t'appelles-tu ? »

    - Nannerl.

    « Nannerl comment ? Tu dois bien avoir un nom, par lequel t'appelaient tes parents », fit le Conteur en fronçant les sourcils, légèrement contrarié.

    - Nannerl, c'est mon nouveau nom, c'est moi qui ai décidé de m'appeler comme ça.

    Le visage du Conteur changea brusquement. Ses traits se déformèrent, et il hurla :

    « Si tu n'as pas de nom, dehors ! En plus tu ressembles à un adulte, que je ne te revois plus ici ! »

    Je ne compris pas la raison de sa colère, mais lui obéis, comme une gentille petite fille. De toute façon je ne voulais pas rester ici. Et puis, je n'étais pas venue là pour me faire gronder parce que j'avais changé de nom, où parce que j'avais déjà l'air d'une adulte. De plus, ce Conteur me semblait bizarre, malsain. Autant retourner à la Fête Foraine, où je pourrai jouer du violon tranquillement.

    Je retournai à mon point de départ, et commençai à mener ma vie, avec un peu plus de tristesse qu'avant quand même. On m'avait rejeté. Je ne suis pas comme il faut dans ce monde là non plus.
    Maintenant, je suis bien décidé à trouvé quelqu'un qui soit sympa avec moi, et qui puisse être mon ami. J'espère que je n'aurais jamais plus à retourner dans la Maison de Poupée, car j'ai peur de disparaître complètement. Là-bas, j'étais un peu comme une fantôme, errant parmi les jouets.
    Donc voilà, je joue du violon, je m'invente des tenues étranges, je compose, et je voyage, voilà mes activités.



PREZ FINIE !!!!
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MessageSujet: Re: Nannerl || La violoniste des rêves   Nannerl || La violoniste des rêves EmptyDim 16 Oct - 19:17

En voilà une bonne nouvelle!

Pfff vous me faites tous passer pour un monstre sans âme alors que je veux juste vous aider... Et m'aider un peu moi-même aussi mais bon qui ne le ferais pas hein? Et puis d'abord...*grognements incompréhensibles*

Tout ça pour dit que tu es Validée!

Je te souhaite un bon séjour à Dreamland! Tu peux à présent poster ton journal intime et commencer à rp! N'hésite pas si tu as des doutes et des questions et amuse toi bien!

Le Conteur.
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MessageSujet: Re: Nannerl || La violoniste des rêves   Nannerl || La violoniste des rêves EmptyLun 17 Oct - 18:41

Très belle fiche ;) Bienvenue parmi nous !!

Je t'ai ajouté dans ton groupe et t'ai mis ton rang ~
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MessageSujet: Re: Nannerl || La violoniste des rêves   Nannerl || La violoniste des rêves Empty

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