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 Katter Pilare • Et si on lisait un peu ?

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Katter Pilare
Ǧardien des Mots.
Katter Pilare


Messages : 9
Date d'inscription : 23/11/2011
Age : 29
Où es-tu ? : Au détour d'une page, à la dérive d'une virgule.

Petites pensées et rêveries distraites
Ceux qui ont croisé ta route:
Ce que tu as sur toi:
Ton rêve préféré:

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MessageSujet: Katter Pilare • Et si on lisait un peu ?   Katter Pilare • Et si on lisait un peu ? EmptyLun 5 Déc - 16:15

  • KATTER PILARE • Les mots en disent long.



~> Ton vrai nom de famille & prénom : Manque de chance, ou peut-être pas tant que ça, il ne l'a jamais su. Ils n'étaient pas écrits dans l'un de ses livres, comment était-il supposé les connaître ? Un peu de logique, voyons.
~> Ton nom/surnom à Dreamland : Katter Pilare.

~> Fille ou garçon ? Homme.
~> Ton âge : Comptez les pages de tous les livres qui composent Atlas et vous découvrirez son âge.
~> Lieu de naissance : Dreamland, dans la région de l'Île aux Livres, plus connue sous le nom d'Atlas.

~> Le groupe auquel tu appartiens à Dreamland : Les Savants Bibliophiles.
~> Ton futur rang : Ǧardien des Mots.
Katter Pilare • Et si on lisait un peu ? Katter


  • FAIS-NOUS VOIR TA FIGURE :



~> Ton apparence physique :

Pardon ? Vous cherchez Katter ? Il est là-bas. Approchez-vous silencieusement. Il ne mord pas mais il risque d'être d'une humeur terrible si vous l'interrompez dans un passage particulièrement passionnant. Non en fait peu importe le passage en question, il n'est pas question de l'interrompre en pleine lecture.
Un immense livre à l'épaisse reliure d'un bleu profond. Elle semble très ancienne mais seule la tranche est un peu élimée, usée par le temps et surtout les contacts. Les pages jaunies répandent une odeur chaleureuse, comme celle de la paille dans une grange sèche ou encore de la lavande qui aurait vieilli entre deux pans de draps propres. Katter ? Un livre ? Non, non, il se trouve derrière le livre voyons !

Le livre se referme enfin, laissant apparaître l'homme en question. Une main soutenant son menton fin, les yeux mi-clos et les sourcils froncés, il semble encore réfléchir à sa lecture. Soudain il se frappe le front et un sourire presque dément étire ses lèvres rosées. Katter est un homme assez plaisant à regarder mais dans le cas présent, il pourrait en paraître effrayant. Une expression neutre reprend possession de ses traits et il se lève, secouant les pans de sa longue toge avant de daigner repousser les mèches rebelles qui masquent en partie ses yeux par moments.

Pour un « adulte », il n'est pas si grand, un petit mètre soixante-quinze. Pas vraiment plus grand que son inséparable Pan, ce qui l'irrite assez en un sens. Encore ce fichu orgueil mal placé. De longues mèches désordonnées d'un bleu profond lui balaient le visage, tombant entre ses yeux et le long de ses pommettes. C'est à peine si l'on distingue son visage lorsqu'il est penché sur un ouvrage.
Son regard sombre semble indéchiffrable au premier abord mais en vérité, on y distingue aisément les émotions qu'il souhaite transmettre avec netteté : l'intérêt, le mépris, la colère ou encore l'approbation. Il peut-être à la fois une porte scellée et un moyen de communication plus éloquent que les mots.

On ne la distingue qu'en s'approchant plus près car elle est souvent perdue au milieu de ses longs tissus bleu marine mais sa chevelure se prolonge jusqu'au creux de ses reins et il la dompte en une longue natte grossière qu'il place ensuite sur son épaule, comme une compagne de lecture. Rares sont ceux à l'avoir vu faire mais il lui arrive d'en glisser le bout entre ses lèvres pour la mordiller quand il est perdu dans une réflexion intense.

Une silhouette fine et élancée, pourtant noyée dans ses imposantes toges et tissus qu'il revêt la plupart du temps. Il pense que cela lui donne l'allure des anciens maîtres grecs dont ils s'abreuvent des écrits. On ne peut pas dire qu'il soit coquet mais plutôt soucieux de l'image qu'il renvoie aux jeunes rêveurs qui arrivent sur les pages d'Atlas. « Sois à l'image du savoir que tu transmets. » C'est ce qu'il s'efforce de faire.

De ses longues manches s'échappent deux mains fines et blanches, assez délicates pour consulter durant des heures les livres les plus abîmés sans les blesser. Sur le dos de sa main droite, on peut voir une longue et fine cicatrice qui s'étend jusque sur son avant-bras. Si l'un de ses protégés lui en demandent la provenance, il répondra qu'il s'est un jour battu en duel avec un livre particulièrement résistant mais en vérité, c'est un souvenir du jour où il s'est enfui de la demeure du Conteur.
Sa peau est blanche, nacrée, beaucoup trop à son goût et il se surprend parfois à admirer durant des heures celle, cuivrée, de son jeune disciple. Tout ce qui est nouveau l'intéresse, y compris les apparences extérieures.

On le repère aisément, masse bleu sombre perchée quelque part dans Atlas. Son allure nonchalante est des plus trompeuses, Katter veille sur son univers aussi sûrement que son apparence veille sur le secret de son âge.

~> Ta tenue vestimentaire favorite :

On l'aura compris en lui jetant un coup d'oeil, Katter est attaché à ses longues toges aux couleurs chatoyantes, même si sa favorite reste celle d'un profon bleu nuit. Quand la nuit tombe, il recouvre sa tête de son capuchon et arpente silencieusement Atlas pour s'assurer que ses protégés dorment paisiblement.
Quand il était plus jeune, il ne portait qu'une simple pantalon et une chemise pour ne pas être entravé dans ces mouvements mais avec l'âge, il a appris à apprécier ses longs vêtements. On pourrait croire qu'ils sont lourds mais c'est faux, ils sont très légers et délicats et ne l'empêchent en rien de se mouvoir comme il le souhaite. En revanche, il n'est pas très soigneux et il n'est pas rare de les voir tachés de poussière ou abîmés.

Quand il est seul le soir, ou bien seulement en compagnie de Pan certaines nuits, il ne revêt qu'un simple pantalon noir et une chemise blanche, parfois plus pratiques que ces toges.
Il ne quitte jamais son pendentif en forme de petit coffre ancien, qui contient des plants de narguilé et laisse échapper une fumée suave quand il l'entrouvre.



  • QUEL CARACTÈRE !



~> Caractère de ton personnage :

Eternel curieux.

Tout l'intéresse, surtout ce qui est nouveau et inconnu. C'est d'ailleurs cette curiosité qui l'a poussé entre les griffes du Conteur il y a bien longtemps mais bien qu'il ait retenu une bonne leçon de cette expérience, Katter n'en reste pas moins d'une curiosité insatiable. Ce n'est pas une mauvaise chose et c'est surtout une qualité indispensable pour quiconque prétend rejoindre les rangs des Savants Bibliophiles.

Eternel insatisfait.

Katter ne peut jamais se satisfaire du savoir qu'il a déjà acquis, et qui est tel que nul ne peut le mesurer. Il veut toujours en savoir plus, c'est pourquoi il passe toujours de longues heures avec les enfants qui le rejoignent, avide d'apprendre leurs histoires respectives. En ces instants-là, on pourrait le croire aussi jeune qu'eux, s'il n'y avait sa stature et son rôle que nul n'ignore. Mais il sait mettre chacun de ses protégés en confiance pour les amener à se confier à lui, dans le but d'approfondir son savoir d'un monde qu'il connaît grâce aux livres mais qu'il n'a jamais vu. Parfois, entouré de narguilé, il se plaît à s'imaginer une vie en dehors d'Atlas, en dehors même de Dreamland.

Eternel orgueilleux.

Katter est le plus ancien de ce monde après le Conteur et il est persuadé d'être également le plus Savant. Après tous les livres qu'il a lus et dévorés, parcourus et fréquentés, il n'y a pas un sujet sur lequel il ne serait pas intarissable. Ses protégés lui demandent souvent de lui parler des choses qu'il sait et qu'eux ignorent encore et il se refuse à le reconnaître à haute voix mais il adore ça. Plus jamais il ne reconnaîtra qu'il y a quelque chose qu'il ignore, il veut tout savoir sur tous les sujets. Ca ne lui effleure même pas l'esprit que c'est une tâche qui semble impossible à réaliser pour un seul homme. Il s'en fiche. Quand on veut faire quelque chose, on s'en donne les possibilités, voilà tout.

Eternel sage.

Malgré son orgueil qu'il s'efforce de ne pas laisser entrevoir, Katter a appris de chacune de ses expériences passées. Il a appris auprès d'un livre hargneux et malicieux que la politesse est parfois la meilleure des solutions, avec un autre que les caresses sont plus efficaces que la force brute et surtout, qu'il faut toujours consulter les Livres. Il s'efforce de transmettre cette sagesse à ces jeunes disciples mais ce n'est pas si simple, la plupart sont encore de jeunes enfants qu'il est difficile de raisonner comme on le ferait avec des adultes. C'est quelqu'un de raisonnable et qui réfléchira toujours à la meilleure solution possible pour tous. Il n'agira jamais dans son propre intérêt mais toujours dans celui de ses protégés et d'Atlas.

Eternel impulsif.

Alors bon, on peut se dire que cette partie de son caractère est en totale contradiction avec la précédente et c'est tout à fait vrai. Malgré sa sagesse à toute épreuve, Katter conserve néanmoins une impulsivité qui s'exprime parfois contre sa volonté. Comme, lorsqu'en pleine nuit, il s'éveille pour relire une ligne d'un livre sur laquelle il doute. Il pourra retourner tout Atlas avant d'avoir retrouvé l'ouvrage en question. Ou encore lorsqu'il est interrompu en pleine lecture et qu'il se dresse face à l'impudent tel un dragon prêt à l'assaut. Il n'est jamais bon de s'attirer ses foudres ! Et puis parfois, il aime se mêler à ses enfants et jouer avec eux comme s'il en était encore un. Bien que son apparence ne montre pas le dixième de son âge, il aime la jeunesse et l'une de ses plus grandes peurs serait de voir ses mains blanches devenir un jour ridées.

Des secrets pour pimenter tout cela.

Un être secret qui ne dévoilera jamais ses plus noirs chimères à qui que ce soit. Pas même à un journal intime qu'il porterait constamment sur lui. Bien sûr, il a fait de Pan son confident. Mais il n'est pas sûr de lui confier un jour ces secrets qui le hantent et lui donnent parfois l'impression que son âme est aussi corrompue que celle du Conteur.
Mais non, non, Katter est quelqu'un de bien. Quelqu'un de bien.

~> Ses goûts :

Katter aime les livres ! Cela vous étonne ?
Il aime lire, il ne fait que cela jour après jour, seul ou bien entouré de ses protégés. Il aime partager ses lectures avec eux, montrer aux plus jeunes enfants les livres les plus dociles, apprendre aux plus âgés comment dompter les livres moins coopératifs. Il aime apprendre et également transmettre ce qu'il sait.

Il aime le parfum du Narguilé, qu'il soit embrasé ou non. Il aimerait qu'il y ait plus de plantes qui poussent à Atlas mais peut-être que cela gêne les livres alors il n'essaye pas de provoquer leur venue.

Katter n'aime pas du tout tout ce qui est sucré. Sûrement à cause du fait qu'il ne mangeait que des pâtisseries dans la maison du Conteur. Le fait est qu'il en garde un arrière-goût des plus désagréables et que si vous lui en proposez, il n'hésitera pas à vous étouffer avec.
Son occupation favorite quand il ne lit pas est de se rendre dans les endroits les plus reculés d'Atlas et de balancer ses jambes dans le vide en songeant à toutes les choses qu'il sait, les mélangeant, pour en faire quelque chose de nouveau.

Il aimerait dire qu'il ne s'abaisserait jamais à un sentiment aussi stérile que la haine mais la vérité est un fait : il hait le Conteur. Pour ce qu'il lui a pris, pour lui avoir renvoyé en plein visage son ignorance, pour avoir failli le priver de l'endroit où il a toujours appartenu.
Bien sûr, il n'aime pas quiconque tentera de s'emparer de ce qu'il protège mais ce qu'il ressent pour le Conteur est encore plus noir. Il le hait pour ça aussi, pour réussir à éveiller en lui ses plus sombres pulsions.

~> Son ou ses buts :

Il veut protéger son monde, protéger ses enfants et protéger le Savoir. Il veut que les choses restent telles qu'elles sont et que ni le Conteur, ni la Reine de la Forêt ne puisse mettre la main sur le Cœur de Dreamland. En tant que Gardien, il fera son possible pour leur faire comprendre que si ses intentions ne sont pas aussi noires que les leurs, il n'en reste pas moins déterminé à les faire échouer.
Il n'aime pas avoir l'impression « d'utiliser » ses enfants à cette fin, comme le font les deux autres, mais ses protégés sont eux aussi sont animés de ce désir de nuire au Conteur et à la Reine. Alors son but premier est de tout faire pour que cela arrive.

Son deuxième but, plus minime depuis que le Cœur de Dreamland est menacé, est d'acquérir toutes les connaissances possibles et existantes.



  • RACONTE-NOUS TON HISTOIRE :



« Bonjour. Comment t'appelles-tu, petit garçon ? »

Quoi ? Un petit garçon ? Où ça ? Ah, c'est sans doute de moi qu'il parle. Ou plutôt, c'est à moi qu'il s'adresse. Pourtant, il a tout d'un petit garçon lui aussi. Ma main s'enfouit dans mon épaisse chevelure, comme à chaque fois que je réfléchis mais je n'ai aucune réponse à lui donner. C'est agaçant, très agaçant. Au point que cela me met de mauvais humeur. Mon nom ? Peut-être que je l'ai lu dans un livre mais que je l'ai oublié. Non, impossible ! Jamais je n'oublie ce que je lis dans les livres. Je m'énerve contre moi-même, ce serait bête que ce petit garçon aux cheveux roux ait fait tout ce chemin pour me demander mon nom et qu'il n'obtienne aucune réponse !

Quelque chose se frotte contre mon pied et je baisse les yeux, détachant brièvement mon attention de mon mystérieux visiteur. C'est le livre que je viens de finir, il remue ses pages comme s'il voulait me dire quelque chose. Et alors, la lumière se fait enfin dans mon esprit. Comme j'ai pu être stupide ! Je ne connais pas mon nom mais le garçon sera forcément content si à la place, je lui donne une autre réponse. Une question pour une réponse, cela se vaut n'est-ce pas ? Peu importe que les deux ne se correspondent pas.

« L'autruche adulte mâle d'Afrique de l'Ouest, ou en latin struthio camelus , peut atteindre la taille de 2,60 mètres et peser entre 112 et 125 kilos. Elle peut courir à une vitesse moyenne de 43 kilomètres par heure. »

A peine ais-je débité ma tirade que je lui offre un sourire radieux, impatient de savoir si ma réponse lui a plu mais son expression reste neutre et il repart aussi soudainement qu'il était apparu dans mon champ de vision. J'esquisse une moue déçue et je m'agenouille à même le sol composé de magnifiques reliures, élimées par mes pas. Qu'est-ce que j'ai bien pu faire de mal ? Ma réponse était pourtant des plus vraies, j'en suis certain. Je doute et cela me tourmente. Une voix se fait entendre dans ma tête, la même que depuis le premier jour. Encore et toujours ces trois mots qui ont forgé mon univers.

« Consulte les livres. »

Un conseil ? Une recommandation ? Ou juste une divagation de mon esprit désespérément en quête de compagnie ? Qu'importe, ces mots sont devenus mon unique loi. Mais j'avais cette fois l'impression qu'elle ne me serait d'aucune aide dans la question que me posait cet enfant. Mon nom ? Je ne le connais pas. Non, il ne faut jamais perdre du temps à dire que l'on ignore quelque chose, il faut plutôt le passer à apprendre ! Je deviens fou, je ne trouve pas la réponse. Je ne dors plus, je pars à la quête du moindre livre que je n'ai pas encore lu, qu'importe s'il mord ou s'il s'enfuit, je l'attrape et je le dévore de mes yeux avides.

Mais rien. Rien du tout.

Je ne sais combien de jours s'écoulent avant d'entendre le bruissement d'une robe caressée par le vent léger qui flotte constamment autour de mon île solitaire.

« Comment t'appelles-tu, petit garçon ? »

Encore lui ? Ah non, on dirait une fille aujourd'hui. Pourtant c'est le même visage, la même voix, la même question. Je n'avais pas remarqué sa robe la première fois. Elle est jolie, je crois. Son regard m'aspire tout entier et je sais qu'il attend. Je n'ai toujours pas trouvé la réponse mais j'ai appris beaucoup de nouvelles choses depuis notre dernière rencontre, je sais que cela lui fera plaisir que je lui en fasse part. Je racle ma gorge et commence de ma voix légèrement éraillée :

« Les pangrammes sont des... »

Mais déjà, il n'est plus là. Il ne laisse derrière lui qu'un bruit qui me fait penser à une feuille trop vite tournée, dont le contenu a été trop vite absorbé et sera bien vite oublié. Il est peut-être temps de dormir maintenant, la réponse vient parfois dans les rêves à ce qu'il paraît. Mais je ne sais pas rêver. Encore quelque chose que je ne sais pas ! Il ne faudrait pas que cela devienne une habitude.

Mais il y a un livre, le Livre comme je l'appelle. Il est très étrange. Une simple couverture rouge sombre en cuir, des pages anciennes sans être jaunies pour autant et des mots écrits à la main. Un journal ? Il raconte une histoire, une histoire qui me plaît plus que toutes les autres. C'est celle d'un jeune garçon vivant dans le désert, il ne sait s'il se trouve au début, au milieu ou même à la fin de cette étendue de sable. Tout se ressemble et son tout ne ressemble à rien. Le ciel a la couleur du vent et elle se mêle à celle des dunes. Pourtant, de son rien, il a le pouvoir de construire son tout. Il est seul, c'est son univers. Il peut être qui il veut.
Je peux être qui je veux. C'est cette phrase qui tourne dans ma tête chaque fois que mes yeux parcourent vivement cette petite écriture serrée et appliquée. Quand je le lis, du sable fin glisse entre mes doigts et vient caresser mes orteils, je peux sentir la morsure brûlante du soleil, je suis lui.
Le plus précieux de tous les livres à mes yeux. Il ne change jamais de place, il est toujours là, dans la partie la plus reculée de mon univers. On dirait qu'il m'attend parfois.

Mais ce qui le rend si spécial est que j'ai beau le dévorer jour après jour, je n'arrive jamais à le retenir parfaitement. Il y a toujours un passage qui s'échappe de ma mémoire et je dois le relire pour l'ancrer à nouveau. Ca ne m'est jamais arrivé avec aucun autre ouvrage. Jamais. C'est ce qui en fait le Livre. Mais lui non plus le contient pas la réponse.

Les jours passent et je ne pense plus à la question sans réponse. Je regarde mon monde fait de livres qui s'épanouit et se transforme. Des livres chutent et se joignent à d'autres, des pages se cornent et libèrent des passages encore inconnus. Je me glisse à travers, grignotant par-ci par-là des miettes de savoir là où je peux en recueillir.
La vie me semble belle, je ne pense plus à cette tâche noire dans ma mémoire, celle qui me forcerait à prononcer ces mots interdits, ces paroles honnies.
J'ai l'impression de grandir, je n'ai plus à prendre d'élan pour franchir certains trous, mes doigts atteignent plus facilement certains ouvrages, hors de portée autrefois. Mes cheveux aussi se font plus longs, ils me gênent mais je ne saurais pas les couper.

C'est quand je remarque ces changements que la voix revient me tourmenter. Encore.

« Comment t'appelles-tu...»

« Je ne veux pas le dire ! »

Je suis le premier surpris de mon intervention. Les mots ont franchi mes lèvres de leur plein gré, comme s'ils savaient que je ne supporterais pas d'entendre une nouvelle fois cette question. Un fin sourire fier étire mes lèvres et j'attends le moment où l'inconnu disparaîtra comme à son habitude mais il est toujours là, devant moi.

« Pourquoi ? »

Encore une question, il m'énerve. Il veut me forcer à le dire mais je m'y refuse, je refuse de reconnaître ça...Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ?

« Parce que je ne sais pas comment je m'appelle ! »

Ca y est, tu l'as fait. Tu as reconnu que tu ne savais pas quelque chose. Tu n'as pas honte ? Alors qu'il y a tant de livres autour de toi ? Qu'en penserait le héros du Livre ? Tu es stupide, stupide, stupide, stupide, stupide, stupide.
A ma grande surprise, un sourire étire les lèvres de l'enfant. Le premier, le seul. Mais...Je viens clairement de reconnaître que je suis un ignorant, est-ce cela qu'il attendait ?

« Moi, je le sais. Et je peux te l'apprendre aussi. »

Il a trouvé les mots qui visent juste, ceux qui trouvent un écho en moi. Oh oui, je veux apprendre, combler le vide que cette réponse inconnue a creusé en moi. Je veux savoir, montre-moi ! Sa petite main blanche, à peine plus menue que la mienne, se tend dans ma direction. Tout en lui respire l'assurance, il sait et je sais qu'il sait. Je fais un premier pas dans sa direction mais mes compagnons de papier s'agitent. De violentes bourrasques telles que je n'en ai jamais connues fondent soudainement sur moi, les pages se soulèvent et certains livres fondent sur le garçon mais ils ne l'atteignent pas, semblent ricocher à peine sur lui.

Je ne sais pas quoi faire. Je pourrais rester ici à lire et à apprendre mais je sais que dans ce cas-là, je ne saurais jamais mon nom. Cette idée m'est intolérable et achève de me décider. Faisant fi des éléments et des livres qui tentent d'empêcher mon départ, je me saisis de la main tendue et tout ce que je vois est remplacé par les ténèbres.
Jusqu'à ce que j'ouvre les yeux, aveuglé par une lumière pourtant douce. Je suis dans une chambre, apparemment. On dirait celle d'une fille. Il y a des poupées un peu partout, les rideaux sont en dentelle fine et le lit à baldaquin est rose pâle.

Je me lève du fauteuil où j'étais installé et un sourire étire mes lèvres. Cette maison semble immense ! Il doit bien y avoir au moins cinq bibliothèques à l'intérieur. Je sors de la chambre et je parcours gaiment les couloirs, ouvrant toutes les portes sur mon passage, soulevant tous les tapis, criant pour ne recevoir que la réponse de mon écho. Au bout de quelques heures, je tombe par terre, assoiffé et épuisé. Et surtout déçu. Il n'y a pas un seul livre ici ! Tout est vide, il y a juste de belles choses inutiles.

« Hé ! Je veux savoir mon nom et retourner là où se trouvent mes livres ! »

« ...mes livres...livres...ivres... »

Encore une fois cet idiot d'écho est le seul à daigner me répondre. Ma tête s'appuie contre le mur et je ferme les yeux, le sommeil ne tarde pas à venir me cueillir. Quand je rouvre les yeux, je suis dans la même chambre que tout à l'heure. Est-ce que j'aurais rêvé ? Pour la première fois ? Alors ce n'était qu'un cauchemar, il y a sans doute des livres ici, il ne peut pas en être autrement.

« Tu es réveillé. »

Je ne l'ai même pas vu, il est assis sur le lit et il balance ses jambes frêles sans pour autant froisser le moindre drap. Je me redresse vivement sur mes pieds et esquisse une grimace, mon corps est tout courbaturé. Mes livres me manquent.

« Dis-moi mon nom !  Tu as dit que tu me l'apprendrais alors moi je suis là et j'attends. Mais tu ne m'as encore rien appris. »

« Patience, petit garçon. »

« Tu es aussi un petit garçon. »

« Cela peut-être vrai. »

« Ca l'est ! Tu es en face de moi et je vois bien que tu es aussi un petit garçon. »

Il ne répond pas et se contente de me fixer, au point que j'en suis presque mal à l'aise. Je regarde autour de moi, la chambre est toujours la même. Elle ne change pas de position, contrairement à mes livres qui sont chaque jours différents et imprévisibles.

« Il y a des livres ici ? »

Mes sens s'échauffent et ma patience s'effrite, il ne répond plus à ce que je dis comme s'il était ailleurs. Pourtant il est toujours dans la même pièce que moi, il m'ignore juste superbement. Je ramasse une peluche à mes pieds et l'envoie valser sans ménagement contre un vase qui se brise au sol.

« Est-ce que oui ou non, il y a... »

« Katter. Calme-toi. »

Je m'arrête tout net, la poupée que je m'apprêtais à lancer encore dans ma main. Katter ? C'est donc mon nom ? Katter. Je le répète une fois, deux fois, un nombre incalculable de fois. Je suis Katter. Ca me plaît, je le sais enfin. Toute ma colère disparaît et je lui souris, il n'a donc pas menti, il savait comment je m'appelle. Et je sais qu'il ne ment pas, Katter est bien mon nom. Ca me fait de la peine d'avoir du m'éloigner de mes lèvres pour l'apprendre mais je suis si heureux de le savoir !

« Maintenant, tu vas sagement rester avec moi. Pas vrai ? Nous ne sommes que tous les deux ici, tu sais. Et être seul, ce n'est pas toujours très amusant. »

Je ne sais pas, je ne me suis jamais senti seul à vrai dire. Les livres ont toujours été là pour me tenir compagnie et me divertir. Surtout le Livre. Mais...Il vient de m'apprendre mon nom, je ne peux pas le laisser ici seul et triste. Je franchis la distance qui nous sépare et je m'assois sur le lit, près de lui.

« Je vais rester avec toi un moment. »

« Oui. Juste un moment... »

La façon dont il me regarde en prononçant ces derniers mots me met un peu mal à l'aise mais je me dis qu'il ne peut pas être méchant, il veut juste de la compagnie. Je vais rester un peu avec et ensuite, je m'en irais retrouver mes livres. Ca, c'est ce que je croyais.

Les jours passent et se ressemblent, je m'ennuie. Il n'y a rien à lire ici. La maison est grande alors je passe mes journées à la parcourir, me glissant dans les placards qui débouchent parfois dans des lieux improbables. Le petit garçon vient me voir tous les jours, il me dit de l'appeler Le Conteur. Le pauvre n'a jamais eu personne pour lui apprendre son vrai nom comme lui l'a fait avec moi.
Le lendemain de mon arrivée, je me suis rendu compte qu'il y avait d'autres enfants dans la maison et j'espérais que cela me distrairait de mon ennui mais non...Je tente de leur parler mais ils ne sont pas intéressés par ce que je dis, ils ne connaissent rien des livres, rien des autruches d'Afrique ou des pangrammes. Alors je finis par m'isoler et savoir ce que Le Conteur entendait par le mot "solitude".
La nuit, j'ai peur. J'entends de nombreux bruits de pas sur le plancher et quand j'allume une chandelle, je ne vois rien. Mais les bruits recommencent dès que les ténèbres sont de nouveau là.

Comme plusieurs pattes fines qui martèleraient le sol à un rythme régulier. J'en parle au Conteur mais il me dit de ne pas m'inquiéter, que c'est seulement son Araignée qui ne dort pas bien la nuit. Je n'insiste pas mais je ne suis toujours pas rassuré.
Je m'ennuie ! Compter les carreaux sur le sol ne m'amuse plus, j'étouffe, je ne veux plus rester ici. Je veux partir et je lui en parle. Alors soudain, il change, il n'est plus du tout joli, on ne dirait plus un petit garçon. Et, pour la première fois, je vois son Araignée. Aussi rousse que le Conteur, aussi effrayante qu'il l'est maintenant.

« Tu vas rester ici, Katter. »

« Non ! »

« Ce n'était pas une question, ni une proposition. Elle va veiller à ce que tu te montres obéissant. »

Je déglutis en voyant les crocs de son Araignée et je recule jusqu'à la fenêtre de la chambre, me pressant contre la vitre comme si j'espérais qu'elle s'ouvrirait d'elle-même. Mais un coup d'oeil vers le bas me suffit à voir que suis bien trop haut pour pouvoir sauter dehors pour m'offrir.
Et la fenêtre est verrouillée.

Me voyant bien piégé, le Conteur ne s'attarde pas dans la pièce, suivi de près par sa fidèle bête rousse. Un verou se fait entendre et je me précipite vers la porte pour tenter de l'ouvrir mais impossible. Je me fais mal aux poings à force de tambouriner dessus avant de me résigner. Je crie aussi, en espérant que l'un des autres enfants de la maison puisse m'entendre et qui sait, me venir en aide mais ils n'entendent rien ou alors ils font tout comme. Je crois que je n'ai jamais été aussi seul !

Quel idiot ! Jamais je n'aurais du quitter mes livres, jamais, jamais, jamais. Même pour connaître mon nom, comme s'il m'était utile en cet instant ! Si seulement les livres étaient là, je trouverais bien une façon d'échapper à cette prison de dentelles. Les heures passent et la nuit commence à tomber, apportant à mon malheur une couleur bleu nuit.

« Consulte les livres. »

J'aimerais bien mais je n'en ai aucun à portée de main que je pourrais consulter ! Un tapotement contre la vitre se fait entendre et me détrompe. Un épais grimoire se trouve en dehors de la maison et...flotte dans les airs. Il est ouvert en son milieu et je peux voir que ses pages sont terriblement abîmées. Je ne prends même pas le temps de chercher la raison de ce qui se passe et je tente de forcer la vitre mais sans succès.

Une seule solution s'impose à moi. Avisant un petit tabouret en bois à l'air solide près de la coiffeuse, je le soulève au dessus de ma tête et fracasse grossièrement la vitre dans un fracas assourdissant. Je ne sais même pas si je pourrais passer dedans mais peu importe, je n'ai pas le temps de prendre des mesures ! Je prends appui sur le fauteuil et évalue la distance entre le bord de la fenêtre le livre. C'est loin...Je ne sais pas si j'en suis capable.

Un verrou se fait entendre derrière moi et je ne réfléchis plus quand la porte s'ouvre à la volée et que l'Araignée s'engouffre dans la pièce. Je m'élance en direction du livre flottant et l'une des pattes velues effleure ma cheville sans pouvoir l'attraper. Une douleur atroce me lance dans le bras droit et j'ai juste le temps de voir que je me suis blessé avec les éclats de verre qui étaient restés sur le montant de la vitre.

Qu'importe, je suis trop occupé à m'accrocher de toutes mes forces à la reliure du livre qui déjà s'éloigne de la maison jusqu'à ce qu'elle ne ressemble plus qu'à un point flou. Le vent fouette mon visage et les larmes me montent aux yeux. Je ne sais pas si c'est dû à l'air qui s'infiltre dans mes yeux ou bien au soulagement que je ressens au contact de ce livre qui me ramène chez moi. Je le sais.

Au bout d'un long moment, j'aperçois enfin l'île faite de livres mais une odeur de nourriture me prend aux tripes et me donnent la nausée. Les livres...On dirait qu'ils sont en train de mourir, de se faner comme des plantes asséchées. Je saute du livre flottant et atterris sur un livre autrefois doré et qui maintenant semble gris et terne. Je me penche et caresse sa couverture de mon bras intact. Là où mes doigts l'effleurent, il reprend sa couleur dorée. Je me redresse et mon regard balaie l'étendue des livres désormais faibles et élimés.

Mon absence a provoqué leur mort lente. Ils ont besoin de moi tout autant que j'ai besoin d'eux.
Je parcours mon univers livresque de long en large et un sourire étire mes lèvres quand je les vois reprendre peu à peu leurs couleurs d'origine. Moi aussi je revis d'être à nouveau à leurs côtés.
Mes pas me conduisent jusqu'à la partie la plus reculée de l'île, là où se trouve le Livre. Mon cœur manque un battement quand je vois qu'il est le plus abîmé de tous, il ne reste plus de lui qu'une simple reliure rouge sombre. Disparues les pages...Disparue l'histoire que j'aimais tant.

J'ai envie de hurler, de pleurer, d'effacer le passé et de ne jamais avoir quitté mon île. Mes doigts tremblants entrouvrent la couverture et je vois qu'il reste tout de même une page dans le livre. Une unique page au centre de laquelle est inscrite une unique phrase.

Tu es Katter Pilare.


Je laisse alors enfin les larmes couler librement. Que j'aie été stupide. La réponse que je cherchais, mon nom, la réponse a toujours été ici. Tout ce que je souhaitais a toujours été ici. Et moi je suis parti, je suis parti et j'ai laissé mes amis dépérir. Malgré ça, ils sont quand même venus me délivrer de mon enfer, du Conteur.
Je caresse les mots que je ne me lasse pas de lire et de relire. Je suis Katter Pilare. Je peux être qui je veux et je sais maintenant qui je veux être. Au bout de quelques secondes, le Livre achève de s'effriter et me glisse entre les doigts comme du sable. Disparu. Il n'en reste plus aucune trace.

Alors je hurle, encore, je hurle, toujours plus fort. Ma rancoeur envers le Conteur, envers ma propre naïveté. J'ai perdu, perdu ce à quoi je tenais le plus. Je tombe, épuisé, et je dors pendant de longues heures, recroquevillé sur moi-même.


~~~

Tout cela, c'était il y a bien longtemps maintenant.

Au point que je ne sais même plus combien de temps s'est écoulé depuis. Il y a eu tant de changements. Nous ne sommes plus les seuls dans ce monde, le Conteur et moi. De nombreux enfants sont arrivés, je l'ai su quand les premiers à s'être enfuis de sa maison se sont réfugiés dans mon monde.
Je les ai accueillis à bras ouverts, récompensant leur courage d'un Savoir dont il s'abreuvent avec la même passion que moi. Les livres sont un peu plus heureux chaque jour. Ils sont plus nombreux, mon monde, Atlas, s'agrandit à chaque instant.

J'ai changé moi aussi, je ne suis plus un petit garçon. Même si la brûlure de ma naïveté reste vivement ancrée en moi. Je ne vis que pour transmettre mon Savoir et pour nourrir le mien. Et aussi, pour m'opposer à lui, à ses noirs desseins. Il veut le cœur de Dreamland, il le veut pour lui, il le veut au point que ça doit le rendre fou quand il s'éloigne de son but.

Je le rendrais aussi fou que je l'étais le jour où il m'a privé de mon Livre.
D'ailleurs, quelques jours après que celui-ci ait disparu de mon île, une plante a commencé à pousser à l'endroit où il se trouvait avant. La première et la seule plante que j'ai jamais vue ici. Je me suis penché pour en humer l'odeur, du Narguilé. Quand j'en embrase un peu, la fumée blanche et sucrée m'apporte des bribes de l'histoire que contenait le Livre. Je ne peux plus m'en passer, j'en ai toujours un peu sur moi, dans un pendentif qui ne quitte jamais mon cou.

Il m'est impossible de me sentir seul maintenant que mes enfants peuplent l'île par centaines. Ils sont tous si différents les uns des autres mais leur amour des livres est le même que le mien. Je les chéris tous de la même façon. Enfin, il y en a un pour lequel c'est un peu différent. Pan.
Quand il est arrivé, la première chose qui m'a marqué a été la couleur de sa peau. Tannée par le soleil, d'une magnifique couleur caramel. Il m'a rappelé le héros du Livre, qui vivait dans le désert. Sans doute lui ressemblait-il.

Je le garde un long moment entre mes bras avant qu'il ne se réveille, je suis troublé par les sentiments qui m'assaillent, j'ai l'impression de retrouver en partie quelque chose que je croyais perdu à jamais. Son corps est souple et fin, ses cheveux sont rebelles sur son front encore moites de sa fuite précipitée. C'est un esprit libre, aussi libre que le Dieu Pan. Libre mais fidèle. Alors Pan, il devint.

-Tu es Katter Pilare.

Ces mots, si semblables à ceux du Livre achève d'insinuer en moi l'impression que je préssentais déjà. Pan sera l'un de mes protégés mais à la fois beaucoup plus que ça. Le souvenir de mon ami perdu, mon ombre fidèle, celui auquel je dévoilerais des bribes de savoir que je suis le seul à détenir. Et je sais qu'il en sera digne.

~~~

Je ne suis plus seul à m'opposer à toi à présent, Conteur. Nous sommes les Savants Bibliophiles, Gardiens du savoir et protecteurs du Cœur.
Tout comme il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir d'un livre, le nôtre est tout aussi imprévisible.
Foi de Katter Pilare, tu paieras pour tes actions passées et futures comme pour tes désirs.



  • QUI SE CACHE DERRIERE CE MASQUE ?



~> Quel est ton nom/pseudo ? Liam.

~> Ton âge ? Assez élevé pour que je puisse fouiner dans les rayons douteux des blibliothèques et des librairies.~

~> Comment as-tu découvert La Mélodie des Rêves ? Grâce à un Top-Site et à un soupçon de poussière de fée.

~> Un petit commentaire ? Je veux du pouvoir. *-* Sinon j'aime beaucoup votre forum, le contexte est vraiment magnifique et la façon dont vous vous êtes réappropriées certains univers est plaisante. (:

~> Code du règlement :
[Code Validée par Le Conteur~]


[Bon voilà j'ai enfin fini ma fiche, désolé pour le retard ! J'espère que ça ira, n'hésitez pas à me dire si j'ai mal interprété le personnage ou certaines de ces caractéristiques. Bon courage à ceux qui auront lu toute ma fiche, je sais qu'elle est longue et pas forcément passionnante. o/ Voilà, voilà, j'espère que ça ira en tout cas. ♥ ]

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Reine Aliel
La Sorcière sans âme

Reine Aliel


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Age : 31
Où es-tu ? : En train de vous faire faire des cauchemars.

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Ceux qui ont croisé ta route:
Ce que tu as sur toi:
Ton rêve préféré:

Katter Pilare • Et si on lisait un peu ? Empty
MessageSujet: Re: Katter Pilare • Et si on lisait un peu ?   Katter Pilare • Et si on lisait un peu ? EmptyLun 5 Déc - 17:59

Bon eh bien, comme je te l'ai dit sur la cb, ta fiche est validée ! Tu as vraiment bien développé Katter, je ne dirais pas que c'est long (parce que ce n'est jamais trop long, hé) mais ça fait plaisir d'avoir autant de matière pour un PV ! (Et c'est cool d'avoir un nouveau leader XD)

Tu peux maintenant aller faire une demande de RP ou commencer ton journal, voire venir échanger sur le flood si le cœur t'en dit ! ♥
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Katter Pilare • Et si on lisait un peu ?
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